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Burkina : Efforts de guerre et tueries au menu des quotidiens

Publié le samedi 7 janvier 2023  |  AIB
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© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux
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Ouagadougou - Les quotidiens burkinabè de ce vendredi rapportent la réaction des ressortissants de la Kossi à Bobo-Dioulasso, suite au drame de Nouna et l’avis favorable de certains syndicats pour la contribution volontaire demandée par les autorités.

« Soutien à l’effort de guerre : Des syndicats proposent une « contribution volontaire », affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que la coalition des syndicats autonomes du Burkina a organisé une conférence de presse, le jeudi 5 janvier 2023 à Ouagadougou par rapport au prélèvement de 1% sur les salaires des travailleurs du public et du privé pour l’effort de guerre.

Selon le quotidien privé L’Observateur Paalga, le porte-parole de la coalition Koudougou Robert Kaboré, a indiqué que c’est à travers les médias qu’ils ont été informés du taux de pourcentage par le ministre des Finances.

L’Observateur Paalga ajoute que la coalition des syndicats autonomes affirme qu’elle n’a pas d’objection quant à l’idée de contribution volontaire.

Cependant, elle propose une contribution volontaire d’une année sans prélèvement sur le bulletin avec un bilan tous les six mois et la prise d’un acte réglementaire fixant la fin de la coupure.

Le journal poursuit que la coalition suggère que la contribution ne se limite pas uniquement aux travailleurs mais à toute la population.

La coalition souhaite notamment l’appurement immédiate et systématique du passif des crimes économiques et des fraudes fiscales, la suppression de l’IUTS dès la fin de la transition et la nationalisation de certaines sociétés minières.

Dans un autre regard, le quotidien privé Le Pays arbore à sa manchette « Justice burkinabè : Le SYNAF exige l’ouverture immédiate de la Cour administrative et d’appel ».

Le journal informe qu’à travers une déclaration signée de son secrétaire général Maître Olivier Yelkouni, le syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF), regrette de graves dysfonctionnements au nombres desquels, l’arrêt total des activités de la cour administrative et d’appel de Ouagadougou depuis le lundi 19 décembre 2022.

Le quotidien privé l’Observateur Paalga ajoute que selon les informations recueillies auprès du personnel de cette juridiction administrative, il ressort que les acteurs ont été contraints de prendre cette décision eu égard à la persistance et à l’aggravation des conditions dans lesquelles ils sont amenés à s’acquitter de leurs tâches depuis l’ouverture de cette cour.

L’Observateur Paalga souligne que le SYNAF exige l’ouverture immédiate de la Cour et son déploiement dans des locaux appropriés et invite tous les avocats à se tenir prêts pour une assemblée générale au cours de laquelle seront débattues les entraves au bon fonctionnement de la justice et au libre exercice de leur profession.

Sous un autre regard, L’Express du Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une « Tuerie à Nouna : « Nous ne voulons plus de Yirgou ».

Le quotidien bobolais informe que les ressortissants de la province de la Kossi résidant à Bobo-Dioulasso, ont tenu un point de presse le 4 janvier 2023 avec comme objectif, donner leur version des faits sur la situation survenue à Nouna le 30 décembre 2022 occasionnant des morts au sein de la communauté peulh.

L’Express du Faso fait savoir que de l’avis du porte-parole des ressortissants de la Kossi à Bobo-Dioulasso, Hamidou Sidibé, la population peulh est « entre le marteau et l’enclume ».

Le journal édité à Bobo Dioulasso indique que selon Hamidou Sidibé et ses camarades, les peulh sont stigmatisés et qu’ils regrettent que des populations réduisent à néant le travail des nouvelles autorités dans la lutte contre l’insécurité.

Le journal explique qu’aux dires du porte-parole des ressortissants de la Kossi à Bobo-Dioulasso, « des personnes qui se disent VDP ou Dozos se rendent dans des familles, procèdent à des arrestations et même des tueries ».

Le quotidien bobolais conclut que les conférenciers ont souhaité que « ce qui s’est passé à Nouna soit jugé ».

Agence d’information du Burkina

RK/wis
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