La 2e session du Conseil d’administration du secteur ministériel des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière s’est tenue, le jeudi 29 décembre 2022 à Ouagadougou, autour du thème : « Le transport dans un contexte de crise sécuritaire : quelle stratégie pour un approvisionnement pérenne des villes du Burkina Faso ? ».
L’approvisionnement durable de toutes les villes du Burkina Faso était au cœur des réflexions, lors de la 2e session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière. La session s’est tenue, le jeudi 29 décembre 2022, à Ouagadougou. Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a relevé que la double crise sanitaire et sécuritaire perturbe les circuits d’approvisionnement et sape les efforts du gouvernement pour assurer au peuple burkinabè un mieux-être durable. Pour lui, le thème de la session « Le transport dans un contexte de crise sécuritaire : quelles stratégies pour un approvisionnement pérenne des villes du Burkina Faso ? », offre un cadre d’échanges et d’orientations des actions du département en vue de relever les défis de l’approvisionnement et développer des actions de résilience pour une efficacité accrue du secteur. Au cours du CASEM, deux communications ont été présentées.
La première a porté sur « La problématique de l’approvisionnement par la route des villes sous emprise terroriste et la résilience du secteur des transports ». La seconde communication a concerné « Le transport aérien dans un contexte de crise sanitaire, sécuritaire et économique ». « Il s’agira pour nous d’apprécier et dégager des réponses appropriées aux besoins de mobilité urbaine, humaine et d’approvisionnement des territoires meurtris par l’hydre terroriste », a confié Roland Somda. Au cours de leur session, les administrateurs ont adopté le programme d’actions triennal 2023-2025 et le programme d’activités 2023 du département. «Le coût global du plan d’actions triennal s’établit à 160 milliards 893 millions 748 mille francs CFA répartis entre les politiques sectorielles et le Programme 100 : pilotage et soutien. Au titre de l’année 2023, le coût annuel estimatif est de 98 milliards 700 millions 297 mille francs CFA », a précisé le ministre. Selon lui, ces documents s’inspirent du Plan d’action de la Transition (PAT) et s’appuient sur les leçons tirées des interventions des années précédentes marquées par la recrudescence de la crise sécuritaire qui perturbe les activités de transport surtout routier. Parmi les défis du secteur en 2023, il a cité la réouverture de la frontière ivoirienne fermée depuis le début de la pandémie à COVID-19, et le contexte sécuritaire qui a fortement impacté les activités en 2022.