Le gouvernement burkinabè de transition dans la quête de l’élargissement de l’assiette fiscale, voudrait à travers la loi de finances, instaurer des impôts spécifiques. Les postes électifs sont dans la cible de l’imposition.
Le ministre de l’économie, des finances et de la prospective, Aboubacar Nacanabo, dans le cadre de l’adoption du budget 2023 de l’Etat burkinabè par l’Assemblée Législative de Transition (ALT), a fait cas de la perspective de nouveaux impôts spécifiques. Ainsi, les postes électifs sont visés par une imposition. A cet effet, dès que cette loi entre en vigueur, il sera demandé aux candidats aux élections présidentielle, législatives et municipales de présenter dans leurs dossiers un quitus fiscal. Les modalités de cette éventuelle imposition resteront à préciser. Cette action vise à rationaliser la notion de civisme fiscal où les dirigeants eux-mêmes doivent en faire preuve avant de l’exiger des autres.