Le budget 2023 de l’État burkinabè a été voté le 24 décembre 2022, à l’unanimité des 71 députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT). Il dégage un déficit de 604,7 milliards de FCFA ,communément appelé besoin de financement à rechercher pour combler le gap.
Les prévisions de recettes pour 2023 se chiffrent à 2 631,3 milliards de FCFA. Elles sont constituées de recettes ordinaires (recettes fiscales) qui se chiffrent à 2 347,8 milliards de FCFA et de recettes extraordinaires d’un montant de 283,5 milliards de FCFA.
Les prévisions de dépenses sont évaluées à 3 235,9 milliards de FCFA avec 2 074,6 milliards de FCFA de dépenses ordinaires et 1 161,3 milliards de FCFA dépenses en capital.
Le déficit budgétaire s’élève à 604,7 milliards de FCFA et l’épargne à 273,2 milliards de FCFA.
Habituellement, le Burkina Faso recourt à l’aide budgétaire de ses partenaires au développement pour combler le déficit budgétaire. Il peut user aussi d’emprunt obligataire à cet effet. Un relèvement substantiel des taxes et redevances des sociétés minières devrait permettre à l’économie nationale de disposer de moyens conséquents pour faire face aux défis du développement. Avec un capital de 10% dans les sociétés minières, l’État burkinabè ne peut tirer un meilleur profit dans l’exploitation minière. A défaut d’avoir l’argent nécessaire pour constituer un capital substantiel, il devrait être aussi possible de constituer une valeur importante du patrimoine minier pour l’évaluation du capital de l’État qui devrait pouvoir atteindre 50% , 40%,30 %. Ce sont là des taux qui peuvent s’inscrire dans le registre du partenariat-gagnant. Le taux de 10% quant à lui, relève d’un partenariat gagnant-perdant.