Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Conseil des ministres: le Burkina rappelle son ambassadeur au Ghana pour consultation

Publié le vendredi 16 decembre 2022  |  aOuaga.com
Conduite
© Présidence par DR
Conduite de la Transition : le Chef de l’Etat échange avec les partis politiques et les OSC
Ouagadougou, 11 novembre 2022. Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé hier après-midi avec les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile autour de la situation actuelle de notre pays en proie à la menace terroriste.
Comment


Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce vendredi 16 décembre 2022 le Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été examinées et adoptées.

Il s’agit selon le ministre porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, entre autres de l’opérationnalisation de la dissolution de la caisse de dépôt et de consignation, de l’organisation à titre dérogatoire des examens professionnels des personnels de l’éducation, de la formation au profit des veuves des FDS et des chauffeurs tombés sur le champ d'honneur, de l’acquisition de cliniques mobiles.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Gouvernement a adressé une note de protestation à la République du Ghana. Elle est relative aux propos du Président Nana Akufo-Addo sur une «prétendue passation de marché entre le Gouvernement de la Transition et une société privée russe ».

Selon le ministre délégué Jean Marie Karamoko Traoré, face à cette situation, le gouvernement a convoqué dans l’urgence l’ambassadeur du Ghana à Ouagadougou, mais aussi notre ambassadeur à Accra pour consultation.

Concernant le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a acté la dissolution de la Caisse de dépôt et de consignation au regard d’un certain nombre de difficultés.

Selon le ministre Aboubacar Nacanabo, cette opérationnalisation permettra de régler le coût social lié aux travailleurs de la caisse, ainsi que les engagements pris avec les prestataires.

Aboubacar Nacanabo a précisé que des instructions ont été données de mettre en place une équipe pour réfléchir à la mise en place d'une caisse plus viable avec de nouveaux textes qui répondent mieux aux attentes du gouvernement », en tant que fonds d’investissements qui contribue à mettre en œuvre les grands projets de l’Etat.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, le Conseil a adopté le décret portant organisation à titre dérogatoire des examens professionnels de personnels de l’éducation.

« Dans le cadre de la valorisation du métier d’enseignant, il est prévu un reclassement des personnels de l’éducation et pour cela on a organisé un examen qui a concerné plusieurs familles d’emplois », a souligné le ministre en charge de l’éducation, Joseph André OUEDRAOGO. Il précise qu’avec cette décision, les admissibles à titre exceptionnel, sont considérés comme admis, car dispensés de la pratique.

Concernant le ministère de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques, la décision a été prise de mettre en œuvre un projet de formation à la culture hors-sol qui accorde la priorité aux veuves des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des chauffeurs de convoi de ravitaillement tombés sur le champ de bataille. « Il s’agira d’organiser au profit de ces femmes, des formations en culture hors-sol, en irrigation, l’essentiel étant qu’elles parviennent, à partir de ces activités, à se prendre en charge », a déclaré le ministre de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo.

En ce qui concerne le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a approuvé l’acquisition de 15 cliniques mobiles. Et selon le ministre Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU « Le Conseil des ministres, en adoptant ce rapport, permettra au Burkina de disposer de 15 cliniques mobiles qui viendront contribuer à l’amélioration de l’accessibilité géographique et financière des populations notamment les couches les plus vulnérables à un certain nombre de services spécifiques qu’on ne pouvait avoir qu’à Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso ».
Commentaires