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Burkina Faso : l’IGD outille une cinquantaine de jeunes de sept pays sur des bonnes pratiques électorales

Publié le vendredi 16 decembre 2022  |  Libreinfo.net
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© Autre presse par DR
Pr Abdoul Karim Saïdou, directeur de l`institut pour la gouvernance et le développement (IGD)
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Le Colloque régional sur la démocratie électorale en Afrique, organisé par l’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD), a refermé ses portes le 15 décembre 2022 à Ouagadougou. Au total, une cinquantaine de jeunes issus de partis politiques de sept (7) pays ouest-africains ont été outillés sur des bonnes pratiques électorales afin de minimiser les crises postélectorales liées à des élections frauduleuses ou irrégulières.

Par Daouda Kiekieta

Le continent africain peut compter sur la jeune génération pour une qualité de la compétition électorale.

C’est l’engagement pris par l’ensemble des participants du colloque régional sur la démocratie électorale organisé par l’Institut pour la gouvernance et le développement IGD et la Fondation international du parti centre suédois (CIS) les 13, 14 et 15 décembre 2022 à Ouagadougou.

Durant les trois jours, les jeunes venus du Burkina Faso, du Togo, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Bénin ont échangé des expériences sur des bonnes pratiques électorales dans leurs pays respectifs.

Ces bonnes pratiques devraient contribuer significativement à l’exercice de la citoyenneté et à la consolidation de la démocratie en Afrique.

Observation électorale, rôle des femmes et des jeunes dans les processus électoraux, droits humains en contexte électoral, élection en contexte de crise sécuritaire et alternatives aux élections sont entre autres les thèmes sur lesquels les participants ont échangé.

Des échanges qui s’achèvent sur une note de satisfaction des organisateurs et des participants.

«Nous avons noté un engagement très fort des participants de faire en sorte que certaines pratiques malsaines sur les questions électorales changent et cela commence par le travail que l’on fait à l’intérieur de son parti politique.

Nous estimons qu’avec le suivi qui se fera par la suite, nous pouvons espérer que cette activité puisse changer le comportement des différents acteurs», s’est réjouit Pr Abdoul Karim Saïdou, directeur exécutif de l’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD).

Des participants satisfaits des échanges
A l’issue de ce colloque, des attestations de participation ont été remises aux participants.

Mme Sokhna Ba est la plus jeune députée de la 14e législature sénégalaise. Elle est également membre de Yewwi Askan Wi, coalition de partis politiques. Elle estime que le Program for Young Politicians in Africa (PYPA) a contribué à booster l’engagement des jeunes dans la scène politique.

«Si nous sommes parvenues à être député à l’Assemblée nationale c’est à l’enseignement qu’on a reçu du PYPA», a indiqué Mme Ba.

Pour elle, la formation des jeunes et des femmes en matière électorale est l’une des solutions pour minimiser les crises post-électorales liées notamment à la corruption, la fraude, et autres pratiques malsaines.

«Avant, on menait les actions [politiques] sans tenir compte de la méthode. Avec PYPA, la prise en compte de la méthode a permis d’engranger des résultats», se félicite pour sa part Alban Raogo Zoungrana du Burkina Faso.

Il ajoute que cette formation a permis aux jeunes politiques d’avoir une nouvelle image auprès de la population.

PYPA est un programme de formation politique financé par l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (ASDI) dans 16 pays d’Afrique. Sa composante Afrique de l’ouest est mise en œuvre par le CIS et l’IGD.

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