Le secteur minier qui constituait depuis près d’une décennie la locomotive de l’économie au Burkina Faso en termes de produit d’exportation, subit des impacts négatifs dus aux menaces terroristes. Cela affaiblit l’économie nationale avec une perte d’investissement potentiel de plus d’un milliard de FCFA par an.
Le Secrétariat Permanent de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (SP-ITIE) au Burkina Faso a dévoilé en 2022 , des chiffres clés de son rapport 2020.Il en ressort d’énormes impacts négatifs de la menace terroriste sur le secteur minier.
-des impacts sur la recherche géologique et minière,
-des impacts sur les mines industrielles, les mines artisanales et semi-mécanisées.
Ainsi, il est fait cas de plus d’une centaine de demandes de suspension de permis de recherche reçues par l’administration des mines. Quatre (04) mines industrielles sont en arrêt de production. Cette situation malencontreuse se traduit par une baisse de plus de 6 tonnes d’or pour l’année 2022. Les pertes pour l’économie sont énormes : perte d’ emplois, moins de taxes et de royalties à recouvrer par l’Etat soit un manque à gagner, de plus de 9 182 230 000 FCFA en termes de royalties et 1 840 000 000 FCFA pour le Fonds Minier de Développement Local. Des pertes en investissements et devises sont enregistrées, sans oublier un investissement potentiel perdu de l’ordre de 1 684 551 330 FCFA par l’économie nationale chaque année .Ces statistiques ont fait l’objet d’une communication en conseil des ministres de Mai 2020.
Ces données qui relèvent d’une contre-performance de l’économie nationale en lien avec les attaques terroristes récurrentes dans des zones minières, posent la problématique de la nécessaire reconquête du territoire burkinabè dans ces parties sous emprise terroriste. Le drame terroriste, en plus du fait qu’il ôte des vies humaines, contribue par la terreur à la fuite des investisseurs miniers.
Il reste à espérer , que la guerre populaire civilo- militaire enclenchée par les Burkinabè sous l’impulsion du régime de la transition avec le chef de l’Etat capitaine Ibrahim Traoré, aboutira à court terme à bout des groupes armés terroristes. Ce n’est pas seulement un souhait, mais aussi une obligation individuelle et collective de résultat pour la sauvegarde de la Patrie. Les hélicoptères de combat accomplissent d’ores et déjà des actions remarquables durant le dernier trimestre 2022.Ainsi, les terroristes n’auront plus de refuges. Ils seront obligés de déposer les armes ou d’être déposés par les armes.