Burkina Faso : L’ONG WANEP/BF pour une prise en compte des besoins spécifiques des jeunes

Publié le vendredi 16 decembre 2022 | Libreinfo.net

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Burkina Faso : L’ONG WANEP/BF pour une prise en compte des besoins spécifiques des jeunes

Le Réseau national pour l’édification de la paix (WANEP Burkina Faso) en partenariat avec le Service chrétien international pour la paix (EIRENE Sahel) a organisé un atelier le 14 décembre 2022, à Ouagadougou. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du dialogue interacteurs dans le domaine de l’éducation, pour la prise en compte des besoins spécifiques des jeunes.

Par Elza Nongana

« Le plaidoyer est un moyen efficace pour influencer les décideurs ». Tel est le thème du présent atelier qui vise à orienter les jeunes vers des revendications pacifiques et la culture de la citoyenneté et de la démocratie dans les établissements d’enseignement scolaires.

Et le 14 décembre, les jeunes des clubs de paix du Réseau national de l’Edification de la Paix (WANEP/BF) ont été formés sur comment identifier des besoins de leurs différents établissements et rédiger de plaidoyers.

Il s’est agi également de créer une entente entre les jeunes des clubs de paix et les autres acteurs (décideurs administratifs, enseignants, parents d’élève) pour la promotion de la paix en milieu scolaire, dans la société et d’amener les jeunes à exposer à l’administration leurs préoccupations réelles pour la prise en compte de leurs besoins.

Au cours des échanges, les jeunes de ces clubs de paix ont identifié, en effet, des besoins de sécurité (absence de clôtures et de vigiles), d’infrastructures adaptées (mauvais état des toilettes), des conditions d’hygiène et sanitaires (infirmerie sous équipée), d’ambiance du lycée (mésententes entre syndicalistes et administration) et de violences du genre (harcèlement et grossesses indésirées).

Et pour répondre à certains de ces besoins, cinq plaidoyers ont été adressés aux proviseurs des lycées, aux associations, indique un membre du réseau national des clubs de paix de WANEP Burkina.

Selon lui, il s’agit notamment de la question de la construction de clôtures, de lutte contre la consommation de la drogue en milieu scolaire.

Akolo Nignan, est le chef de service communication et TIC de la direction provinciale du Kadiogo. Il dit avoir promis aux élèves qu’il remettra les plaidoyers au directeur régional des enseignements post-primaires et secondaires de la région du Centre.

« D’ores et déjà, je puisse dire que si les jeunes ont pris conscience des différents maux qui minent notre système éducatif, je pense qu’ensemble, nous pouvons les résoudre », a laissé entendre M. Nignan, qui précise que c’est aux élèves de prendre à bras le corps le problème de violence à l’école.

Ce fut l’occasion pour des parents d’élèves, des chefs et des responsables administratifs d’établissements de discuter directement avec des élèves qui ont pris part à l’atelier.

Pour Mme Hato Maré, responsable du programme jeunesse et éducation à WANEP Burkina, il faut montrer aux jeunes comment influencer les décideurs à travers des plaidoyers et de façon pacifique.

Au travers de cet atelier, poursuit Mme Maré, il y a lieu de se réjouir parce que les jeunes ont pris conscience qu’il y a d’autres alternatives à la violence.

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