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Perturbations des cours dans les écoles en décembre ; le ministère burkinabè de l’éducation met en garde les fauteurs de troubles

Publié le lundi 12 decembre 2022  |  Laborpresse.net
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© aOuaga.com par H.K
Perturbations des cours dans les établissements : «Le gouvernement met en garde les auteurs et fera tout pour qu`ils en répondent devant la justice » (Communiqué)
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Au Burkina Faso, des perturbations des activités pédagogiques ont lieu des années durant au mois de décembre dans des établissements scolaires. Le gouvernement met en garde les auteurs de ces actes qui ont débuté courant début décembre et qui se poursuivront dans la période du 13 décembre 2022.

Par un communiqué daté du 8 décembre 2022, le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENA/PLN), dit constater depuis le début du mois de décembre 2022, des perturbations de l’ordre public en général et en particulier des activités pédagogiques dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire de la ville de Ouagadougou.

Ces perturbations provoquées par des groupuscules de manifestants incontrôlés, motorisés dont certains cagoulés, prennent souvent un caractère violent avec usage d’armes blanches, de gaz nocifs, précise le Ministère. Les conséquences découlant de cette situation sont citées par le MENA/PLN en termes d’interruptions des activités pédagogiques, la mise en péril de l’intégrité physique des personnels de l’éducation, des élèves et des usagers de la circulation. Le ministère de l’ éducation tout en condamnant de tels agissements, encourage les élèves consciencieux à se démarquer de tels comportements et met en garde les fauteurs de troubles qui s’exposent à la rigueur de la loi .

Ces mouvements sont annuellement suscités pour exiger la vérité et la justice pour le meurtre de l’élève Flavien Nébié le 6 décembre et pour le journaliste Norbert Zongo assassiné13 décembre 1998.Même si les revendications de justice et vérité pour ces crimes sont légitimes, elles tendent à devenir des prétextes pour élèves fainéants et non scolaires délinquants, de s’adonner à des actes de vandalisme et de pillage. Des actes aussi répréhensibles que les crimes qu’ils dénoncent.

Nina Ouédraogo
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