Au Burkina Faso, le pays commémore - ce 11 décembre - le 62e anniversaire de son accession à l’indépendance. En lieu et place d’un discours, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a adressé un « petit message », selon ses propres propos, à ses compatriotes.
Selon le chef de l’État du Burkina Faso, le pays n’est pas encore indépendant car les terres sont toujours occupées. Et le combat pour l’indépendance totale du Burkina Faso passera par les armes et aussi par un changement de comportement : « Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées. »
« Nous sommes révoltés »
« Il y a quelques semaines de cela, dit-il, le destin du pays changeait le 30 septembre. Nous disions que nous sommes révoltés, et aujourd’hui date anniversaire de la fête de l’indépendance, nous sommes encore plus révoltés. Le combat pour l’indépendance totale a commencé il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements et le redressement de notre économie. »... suite de l'article sur RFI