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Burkina Faso : Quatre journalistes lauréats du concours du « meilleur reportage humanitaire »

Publié le samedi 10 decembre 2022  |  Libre Info
3e
© Autre presse par DR
3e édition du concours du meilleur reportage humanitaire
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Le Comité international de la croix rouge a tenu ce 9 décembre 2022, à Ouagadougou, la 3e édition du concours du meilleur reportage humanitaire. Placé sous le thème : « crise sécuritaire combinée aux effets des changements climatique au Burkina Faso : quel impact pour l’accès à l’eau par les populations ? », ce concours a permis de récompenser quatre journalistes burkinabè.

Ils sont quatre journalistes burkinabè à remporter le prix du meilleur reportage humanitaire, initié par le Comité international de la croix rouge (CICR). Ce sont 15 œuvres de 13 organes de presse nationaux qui ont été soumis au jury au départ pour cette 3e édition.

Deux catégories ont été primé notamment la catégorie audiovisuelle et la catégorie presse écrite/presse en ligne.

Pour la catégorie audiovisuelle, c’est le journaliste reporter d’image et présentateur Roméo Koeta de la télévision privée BF1 qui a remporté le premier prix avec son œuvre intitulée, « Pénurie d’eau : Kaya à soif ».

Dans cette catégorie, le deuxième prix est revenu au journaliste Bamory Traore de la télévision privée TVZ Africa pour son œuvre, « Accès à l’eau potable, un chemin de croix pour les PDI de Gui et de Soglozi ».

Concernant la catégorie Presse écrite/Presse en ligne, le premier prix est remporté par le journaliste Emil Segda du quotidien d’Etat les Editions Sidwaya dans la région du Centre-Nord (Kaya).


Le deuxième prix revient au journaliste Madi Ouédraogo correspondant du quotidien Le Pays à Kaya (Centre-Nord) avec son œuvre, « Accès à l’eau potable en période de crise sécuritaire à Kaya : des femmes déplacées internes souffrent le martyr ».

Il faut noter que les journalistes qui ont remporté les premiers prix ont reçu la somme de 250 000 FCFA, plus un certificat et un trophée. Quant aux deuxièmes, ils sont repartis avec la somme de 150 000 FCFA plus un certificat et un trophée.

Pour les lauréats, le choix des sujets sont fondés sur un constat sur le terrain. « Il nous est revenu qu’a Kaya les déplacés interne avait du mal à avoir de l’eau dans la ville.

Nous sommes allés faire un constat, mais ce qu’il faut dire est que les installations de l’ONEA situées à une dizaine de kilomètre de Kaya ont été sabotées par les terroristes ; les installations coûtaient 70% de l’alimentation de la ville de Kaya et les déplacés internes souffraient beaucoup. Ils nous ont fait part de leur calvaire. A noter que les terroristes s’attaquent de plus en plus aux infrastructures de l’ONEA » relate le journaliste Roméo Koeta, premier prix catégorie audiovisuelle.

Emil Segda, journaliste reporter aux éditions Sidwaya dans la région du Centre-Nord de renchérir, « les populations vivent un réel calvaire pour avoir accès à l’eau. Moi-même qui suis journaliste, je suis souvent obligé d’abandonner mon micro pour accompagner ma femme pour aller chercher de l’eau avec des bidons. Cela m’a donc amené à me dire pourquoi ne pas interpeller davantage à travers un article de presse ».

Pour le Comité international de la croix rouge (CICR) le Burkina Faso reste la priorité dans leurs actions humanitaires.

« Plus que jamais la situation humanitaire au Burkina Faso nous rappelle au quotidien que les millions de personnes vulnérable ont droit non seulement à la vie, mais aussi à la sauvegarde et au respect de leur dignité humaine », affirme le chef de délégation du CICR Laurent Saugy.

Et de poursuivre : « C’est à cela que le CICR, ainsi que les autres partenaires comme la Croix rouge s’attèle avant tout. Raison pour laquelle, il est important que les mandats, modes d’actions et activités de ses différentes composantes soient bien connus et compris. Ce qui peut faciliter leur action sur le terrain et leur accès aux communautés affectées ».

Le CICR est présent au Burkina Faso depuis 2006. Il a pour mission de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés ou d’autres situations de violence, et de leur porter assistance.
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