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Processus électoraux : Des organes de gestion des élections (OGE) des pays de la sous-région en conclave à Ouagadougou

Publié le jeudi 8 decembre 2022  |  Libre Info
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© Autre presse par DR
Processus électoraux : Des organes de gestion des élections (OGE) des pays de la sous-région en conclave à Ouagadougou
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) burkinabè organise, du 7 au 9 décembre 2022 à Ouagadougou, la capitale du pays, un séminaire sous régional sur les processus électoraux. Pendant trois jours, les présidents des organes de gestion des élections du Niger, du Bénin, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Togo, du Nigeria, du Sénégal vont échanger, afin de trouver des leviers de résilience des processus électoraux.

Le Séminaire sous-régional est placé sous le thème : « Processus électoraux et crise sécuritaire en Afrique sub-saharienne : résilience des organes de gestion des élections ».

A travers des panels et des ateliers, les participants vont échanger autour des thèmes comme : « Priorité sécuritaire et nécessité électorale », « La crise sécuritaire et ses impacts sur les processus électoraux en Afrique de l’Ouest » ; « Retour d’expériences sur l’organisation des élections, au Burkina Faso, au Niger au Nigéria (2015 et 2020) dans le contexte d’insécurité ».

Selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina, Elysé Ouédraogo, l’organisation des élections constitue un moment pour évoquer l’avenir politique, économique et social d’un pays. Il est donc nécessaire que les échanges soient fructueux, fait-il savoir.

Chaque processus électoral comporte toujours ses défis et dont le plus important demeure presque toujours la préservation de la paix, malgré l’enjeu de la compétition, la confrontation des intérêts en présence et la convoitise du pouvoir, explique le président de la Commission nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso, Elysé Ouédraogo.

« Dans un contexte de crise sécuritaire, organiser l’élection même est un défi majeur. L’urgence et la priorité des priorités est d’abord le rétablissement de la sécurité et la gestion de la crise humanitaire », poursuit M. Ouédraogo.

Il ajoute qu’ « il faut nécessairement avoir l’échéance électorale en ligne de mire, et il faut fondamentalement la réussir, car la rater serait compromettre davantage la paix que nous travaillons à rétablir (…) ».

L’insécurité et l’extrémisme violent
Abordant le même sens, Dr Elsie Laurence-Chounoune, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso a laissé entendre que l’approfondissement du processus de démocratique passe par l’organisation d’élections libres, crédibles, inclusives et transparentes.

Selon son propos, les défis que posent l’organisation de telles élections sont amplifiés dans le contexte de crise sécuritaire que traversent les pays d’Afrique de l’ouest. « En effet, les différentes phases du cycle électoral sont impactés par l’insécurité et l’extrémisme violent » explique-t-elle.

Les organes de gestion des élections (OGE) doivent en conséquence faire preuve de résilience, conclut la représentante résidente du PNUD au Burkina Faso.

« Pour nous, l’élection n’est pas une fin et ne devrait pas être perçue comme telle », Capitaine Ibrahim Traoré
Dans son discours lu par le ministre de la sécurité le Colonel Boukary Zoungrana, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé sa volonté de tout mettre en œuvre pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Il déclare en effet : « Nous allons jouer notre partition, en engageant toute nos forces pour assurer la restauration de la sécurité et créer les conditions favorables pour la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives telles que l’ont voulu les forces vives lors des assises nationales ».

La menace terroriste impacte la conduite des processus électoraux et c’est même parfois faire preuve de folie que d’envisager des opérations électorales dans certains contextes, a fait observer le capitaine Ibrahima Traoré.

« Pour nous, l’élection n’est pas une fin et ne devrait pas être perçue comme telle. L’élection, c’est un moyen et la fin pour notre pays, c’est le retour de la paix, c’est la stabilité politique et institutionnelle », affirme le chef de l’Etat burkinabè.
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