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Economie nationale : le CES planche sur la compétitivité des entreprises burkinabè

Publié le mardi 6 decembre 2022  |  Sidwaya
Deuxième
© aOuaga.com par DR
Deuxième session ordinaire du conseil économique et social (CES)
Le lundi 20 septembre 2022 à OUAGADOUGOU, Le Sao Naaba président du Conseil Economique et Social a ouvert la deuxième session ordinaire de l`année 2022
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Le Conseil économique et social (CES) tient, du lundi 5 au vendredi 9 décembre 2022, à Ouagadougou, une session de validation de son rapport public 2022, sous le thème : « Investissement privé au Burkina Faso : Quelles stratégies pour une meilleure compétitivité des entreprises locales ? ».

L’investissement est la composante la plus instable et la plus difficile à prévoir du Produit intérieur brut. Le Conseil Economique et social (CES), à travers son observatoire économique et social, s’inscrit dans l’optique de mener une étude prospective sur cette thématique d’actualité et de pertinence avérée afin d’éclairer les décideurs dans les choix des politiques publiques de développement appropriées, notamment en matière de promotion du secteur privé burkinabè. En effet, il tient une session de validation du rapport public 2022 du lundi 5 au vendredi 9 décembre 2022, à Ouagadougou, sous le thème « Investissement privé au Burkina Faso : Quelles stratégies pour une meilleure compétitivité des entreprises locales ? ».

La cérémonie d’ouverture, présidée par le président du conseil économique et social, Bonaventure Ouédraogo, a eu lieu le lundi 5 décembre 2022, dans la capitale burkinabè. A l’en croire, la présente session vise à faire le point et créer un cadre d’échanges et de réflexion prospective sur toutes les questions liées à l’investissement privé au Burkina Faso en tirant parti des enseignements théoriques et empiriques les plus récents afin de mieux comprendre les problèmes de l’économie nationale. Pour lui, les coûts des facteurs de production représentent un déterminant fondamental de la compétitivité des entreprises. « Elles ne peuvent réaliser d’économie d’échelle que si les coûts moyens des facteurs de production sont faibles », a-t-il signifié. A l’entendre, du fait de la faiblesse des investissements privés, du caractère peu compétitif des entreprises et du rôle que loue le secteur privé dans la lutte contre la pauvreté, la réduction du chômage, il sera judicieux d’en faire la promotion.

« Nous analyserons les raisons pour lesquelles les pronostics optimistes successifs des institutions de prévisions économiques ont été souvent démentis », a déclaré M. Ouédraogo. Selon le président du comité scientifique de l’observatoire économique et social, Pr Pam Zahonogo, le processus de transformation structurelle de l’économie du Burkina met l’accent sur la dynamisation des secteurs porteurs, les emplois et la construction d’un tissu industriel compétitif et durable. Pour lui, cette approche alliera choix stratégique de reformes et d’investissements structurants et démarche pragmatique dans la conduite de politiques publiques en vue de renforcer la promotion de l’entreprenariat et de l’éclosion de l’entreprise privée au Burkina Faso.

Mahamadi SEBOGO

Estelle KONKOBO (Stagiaire)
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