Les fonctionnaires du Burkina Faso éprouvent généralement des difficultés dans leurs dossiers de normalisation des avancements et reclassements. Le gouvernement de transition voudrait œuvrer pour une régularisation de cette situation. Des concertations ont eu lieu le 22 novembre 2022.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO, accompagné de ses collaborateurs, a eu une séance de travail avec une délégation du ministère en charge de la Fonction Publique, conduite par le ministre d’État Bassolma BAZIE le 22 novembre 2022.
Le ministre d’Etat BAZIE , rapportent les services de communication du ministère des Finances, est venu solliciter l’accompagnement du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective pour la résolution d’un certain nombre de préoccupations en lien avec les missions de son département. Il s’agit entre autres :
-de la question des carrières notamment la régularisation de la situation de certains bénévoles et contractuels, le remboursement des coupures abusives pour fait de grève non encore effectif chez certains agents publics et les retards dans les avancements et reclassements ;
-de la mise en place d’une législation de crise pour sécuriser davantage les agents publics et assurer une efficacité dans le fonctionnement de l’administration,
-de la mise à disposition de ressources financières pour opérer des réformes tendant à moderniser davantage la Fonction publique.
La réduction des charges locatives avec la construction d’infrastructures immobilières, dont le futur siège du ministère de la fonction Publique, la mise en place d’une nouvelle plateforme nationale, de gestion des concours directs et professionnels, la dématérialisation des bulletins de salaire (e-bulletin) qui sera effective au cours de l’année 2023, ont également été abordés au cours de la séance de travail.
Les deux parties se sont accordées sur la mise en place d’un tableau de bord pour un meilleur suivi des préoccupations dont la résolution devra concourir à l’apaisement du climat social.
A défaut de la satisfaction intégrale de ces différentes préoccupations à court terme, il serait judicieux de concrétiser dans les brefs délais ce qui est faisable. Le langage diplomatique du ministre des Finances qui tend à dire que les actions seront menées en tenant compte des capacités du budget de l’Etat et des priorités du gouvernement orientées sur la question sécuritaire, prouve qu’il faudrait résoudre les problèmes posés progressivement.
Toujours est -il qu’il sied de combattre les lourdeurs administratives inutiles et exagérées par laxisme et corruption.