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Exercice 2023 : un projet de budget de 3200 milliards adopté pour 2023 avec un gap de 600 milliards à rechercher

Publié le jeudi 1 decembre 2022  |  Présidence
Jean-Emmanuel
© aOuaga.com par DR
Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la communication, porte-parole du Gouvernement.
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Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé, ce mercredi 30 novembre 2022, l’hebdomadaire Conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs projets de textes, selon le Ministre en charge de la communication, porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil des ministres a adopté le projet de budget exercice 2023. Pour le Ministre en charge des Finances, Aboubacar Nacanabo, il ressort des grandes lignes de ce budget que la question sécuritaire est prioritaire et l’essentiel de ce budget est orienté vers la sécurité avec son corollaire qui est la question humanitaire.

« Ce budget a été arrêté en recettes à 2600 milliards de FCFA et en dépense à 3200 milliards. Ce qui ressort un besoin de financement de 600 milliards qu’il faut rechercher », a soutenu le Ministre Nacanabo. Pour combler ce gap, le Gouvernement compte tabler sur un endettement raisonnable à un coût acceptable, à une poursuite de la modernisation des régies de recettes pour une mobilisation optimale de recettes et à une rationalisation des dépenses publiques.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un rapport relatif au projet de deuxième rapport périodique dû au titre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. « Nous avions jusqu’en mars 2022 pour présenter ce rapport et nous avons entamé le processus d’élaboration depuis un bout de temps, de façon participative. Ce qui est important avec cette étape que nous avons franchie, c’est que le dépôt de ce rapport va permettre à l’Etat burkinabè de s’acquitter d’une obligation de la ratification », a indiqué le Ministre en charge de la Justice, Mme Bibata NEBIE/OUEDRAOGO. Cela va permettre, selon elle, à l’Etat burkinabè de rendre compte des efforts déployés pendant la période 2016-2021 pour mettre en œuvre les dispositions de la Convention et de montrer sa volonté de respecter les droits humains malgré la crise sécuritaire.

A.O
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