Au Burkina Faso, « il est crucial qu'une enquête soit rapidement menée » sur les allégations d'exactions militaires, dans le nord du pays, a déclaré lundi 14 novembre à RFI Seif Magango, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Samedi 12 novembre, le gouvernement burkinabè a publié un communiqué pour annoncer l'ouverture d'une investigation à ce sujet.
Les forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont soupçonnés d'avoir tué de nombreux civils, dans plusieurs villages près de Djibo, dans la région du Sahel, dans le nord du pays.
C'est une note du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) qui a alerté le gouvernement burkinabè : elle évoque des « tirs d'obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel », effectués par le 14ème régiment inter-armée de Djibo le 9 novembre.... suite de l'article sur RFI