« Enquête démographique et de santé et à indicateurs multiples (EDSBF-MICS IV), Burkina Faso 2010 », telle est la dénomination de la 4e étude statistique nationale menée par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) dont la présentation des résultats s’est effectuée le vendredi 5 octobre 2012 à Ouagadougou. Ayant porté sur 574 grappes dans les 13 régions du Burkina Faso, cette enquête qui a consisté en la collecte, l’analyse et la diffusion des données relatives à la population et à la santé vise à évaluer l’impact des programmes mis en œuvre et à planifier de nouvelles stratégies en vue de l’amélioration de la santé et du bien-être de la population au Burkina Faso.
Après les enquêtes démographiques de 1993, 1998/1999 et 2003, l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a présenté, le 5 octobre dernier à Ouagadougou, la 4e Enquête démographique et de santé et à indicateurs multiples (EDSBF-MICS IV), Burkina Faso 2010. C’est le Pr Banza Baya, premier directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), qui a procédé à cette présentation en présence du représentant du ministre de l’Economie et des finances, Yamsékré Adama Tiendrebéogo. Au total, a précisé le Directeur général (DG) de l’INSD, l’enquête a porté sur 574 grappes dans les 13 régions du Burkina Faso pour un coût global de 1 milliard 300 millions de F CFA. Parmi les 14 947 ménages identifiés sur le terrain, Pr Banza Baya a mentionné que 14 424 (enfants de 0 à 5 ans, 15 à 49 ans pour les femmes et 15 à 59 ans concernant les hommes) ont pu être interviewés, soit un taux de réponse de 99,2%. Afin de mener à bien la collecte des données, 20 équipes composées chacune de six personnes ont été mobilisées alors que le traitement des données s’est appuyé sur une trentaine d’opérateurs de saisie et a duré de juin 2010 à avril 2011. Selon Yamsékré Adama Tiendrebéogo, ces résultats sont des données statistiques fiables pour évaluer les politiques et programmes mis en œuvre et de permettre la planification de nouvelles stratégies en vue de l’amélioration de la santé et du bien-être de la population au Burkina Faso. Des échanges, il est ressorti que « des progrès appréciables ont été enregistrés par rapport à l’enquête de 2003. Toutefois, des efforts doivent être encore déployés en matière d’éducation, de santé et un accent particulier dans les régions du Sahel et de l’Est ». Des recommandations que le représentant du ministre a promis de transmettre à qui de droit pour un examen diligent et une prise en compte efficace et effective.