Le Tchad échappe aux sanctions du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine lors d’une session extraordinaire, vendredi 11 novembre, à Addis-Abeba. Les 15 membres devaient trancher sur un rapport accablant contre le pouvoir de transition, où le président de la Commission de l’organisation Moussa Faki demandait de sanctionner les autorités tchadiennes pour « sauvegarder un minimum de crédibilité » à son organisation et pour être « cohérent » avec les autres pays africains dans le même cas. Considéré comme le perdant de ce bras-de-fer, Moussa Faki a fait une mise au point pour tenter de justifier sa démarche.
Pas de consensus après plus de deux heures de débat sur la question : Moussa Faki n’a pas été suivi par les États-membres du Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA).
Seuls trois pays ont soutenu la demande de sanctions contre le pouvoir de transition tchadien, l’Afrique du Sud n’a pas pris position. Cela alors que la grande majorité des pays membres du CPS, 11 sur 15, se sont prononcés contre, selon nos sources.
« C’est un camouflet, un échec personnel pour le président de la Commission, puisque chose totalement inhabituelle, il est venu présenter et défendre lui-même son rapport devant le CPS, ce qui a surpris plus d’un diplomate », a précisé l’une de ces sources.... suite de l'article sur RFI