Le comité d’organisation du festival Rencontres cinématographiques de Sya a animé une conférence de presse, le samedi 5 novembre 2022, à Bobo-Dioulasso, pour faire le point des préparatifs du festival.
La 1re édition des Rencontres cinématographiques de Sya se tiendra du 6 au 10 décembre 2022 dans la capitale économique du Burkina Faso. Pour faire le point des préparatifs et expliquer les objectifs aux cinéphiles, le comité d’organisation du festival a animé une conférence de presse, le samedi 5 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Le festival initié par l’association Rencontres cinématographiques de Sya (RECIS) est placé sous le thème : « La production cinématographique dans un contexte d’insécurité ».
Selon le président du comité d’organisation (PCO), Sounkalo Dao, le festival a pour objectif de faire la promotion des cinémas burkinabè, des diasporas africaines, des afro-descendants et des pays du Sahel. « Nous sommes partis du constat que les films burkinabè n’ont pas une place reluisante dans le palmarès du FESPACO depuis plusieurs décennies. Il nous importe de stimuler une saine émulation entre ces films afin de les rendre plus compétitifs, d’où l’idée des RECIS », a expliqué M. Dao.
Ce festival qui attirera des cinéastes et cinéphiles du « monde entier », a-t-il poursuivi, a également pour objectif de faire de la ville de Sya, la vitrine du cinéma burkinabè. Au-delà de primer les œuvres cinématographiques, les RECIS permettrons aux professionnels du cinéma d’échanger entre eux, de faire des affaires et de rapprocher les films africains du grand public, foi de M. Dao. Au programme de cette Ire édition, il est prévu un marché du cinéma et des arts, des projections en salles et en plein air, des master-class et un colloque. A écouter le président du comité d’organisation, les RECIS se veulent un cadre d’apprentissage pour les jeunes aspirants cinéastes.
« C’est pourquoi, il est prévu trois master-class sur quelques métiers du cinéma tels que la prise de vue, le jeu d’acteur et le montage audiovisuel », a ajouté Sounkalo Dao. A la question de savoir si le festival est un mini FESPACO, le PCO a répondu par la négative. Pour lui, il s’agit d’un festival comme tout autre qui a des objectifs différents du FESPACO. Interrogés sur les mesures prises pour sécuriser les cinéphiles, les organisateurs se veulent rassurants. « Nous avons rencontré les Forces de défense et de sécurité pour voir dans quelle mesure elles vont sécuriser les lieux », a répondu le président du comité d’organisation.