L’exclusion de Ouagadougou du programme liant la première puissance mondiale aux pays africains sera effective à partir du 1er janvier prochain. La Maison Blanche justifie sa décision par l’absence de progrès démocratique après deux coups d’État militaires dans le pays.
Avec notre correspondant aux États-Unis, David Thomson
Le président des États-Unis explique dans une lettre envoyée au Congrès américain qu’il a pris cette décision parce que « le gouvernement du Burkina Faso n’a pas fait des progrès continus en vue d’établir le respect de l’État de droit et du pluralisme politique ». Or, ces conditions, poursuit Joe Biden un mois après le dernier coup d’État militaire du 30 septembre au Burkina, sont nécessaires dans le cadre du programme AGOA. L'exclusion du pays ouest-africain, qui a connu deux coups d'État militaires depuis le début de l'année, sera effective au 1er janvier prochain, précise le courrier.... suite de l'article sur RFI