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Le Pays N° 5217 du 15/10/2012

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École nationale supérieure d’ingénieurs de fada : Pas d’infrastructures, mais déjà 20 diplômés
Publié le lundi 15 octobre 2012   |  Le Pays


Salif
© aOuaga.com par DR
Salif Kaboré, Ministre des Mines


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e ministre des Mines, des carrières et de l’énergie (MMCE), Salif Kaboré, a visité, le 9 octobre 2012 à Fada N’Gourma, le site du Centre universitaire polytechnique de Fada N’Gourma (CUPF) qui devra abriter l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Fada N’Gourma (ENSI-F). La délégation ministérielle s’est également rendue au Lycée professionnel régional Yendabili de Fada (LPRY), qui héberge actuellement l’ENSI-F, en vue de s’imprégner des conditions d’étude des étudiants. Des échanges entre le ministre, ses collaborateurs et les acteurs de l’ENSI-F ont permis d’en savoir davantage sur le projet de construction du CUPF dont la première pierre a déjà été posée. Mais bien que n’ayant pas encore d’infrastructures propres à elle, l’école supérieure a déjà mis sur le marché de l’emploi 20 diplômés.

La visite conduite par Salif Kaboré, ministre des Mines, des carrières et de l’énergie (MMCE), le 9 octobre 2012 à Fada N’Gourma, a commencé par le site non encore valorisé du Centre universitaire polytechnique de Fada N’Gourma (CUPF). La délégation ministérielle a ensuite mis le cap sur le Lycée professionnel régional Yendabili de Fada (LPRY), au sein duquel est logée l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Fada N’Gourma (ENSI-F), une structure du CUPF. Mais s’il est apparemment aisé de comprendre que l’ENSI-F a été créée avant sa structure de tutelle, il n’est cependant pas évident de pouvoir justifier cet état de fait sans en tenter une analyse contextuelle. Cette école nationale supérieure d’ingénierie a été créée par arrêté ministériel n° 2010-101 du 22 avril 2010 avec un vice-président chargé de mission auprès du président de l’université de Ouagadougou pour la mise en place du CUPF. Cette université qui est cependant censée abriter l’ENSI-F ne sera créée que plus tard, par arrêté ministériel n° 2010-389 du 22 octobre 2010. Et bien que la première pierre du premier campus universitaire de la cité de Diaba Lompo ait été posée, les infrastructures du temple du savoir local n’ont pas encore été réalisées. Le boom minier qui s’annonçait déjà au Burkina, à travers les résultats concluants d’études de sols et d’explorations, laissait présager un besoin en perspectives d’ingénieurs des mines. L’on ne pouvait donc pas attendre de rassembler les fonds nécessaires à l’aménagement du site et à l’érection du CUPF pour démarrer les activités de l’ENSI-F.

11,5 milliards de F CFA nécessaires pour la construction du CUPF

C’est donc, entre autres, une des raisons qui ont motivé l’envoi en mission d’une équipe de professeurs de l’université de Ouagadougou pour évaluer l’existant en matière d’infrastructures et d’équipements, notamment la possibilité d’extension du LPRY en vue d’accueillir des filières professionnelles du cycle d’ingénieur. Après avoir constaté ce qui a été fait dans le but de pouvoir débuter ces formations, le ministre Kaboré et ses collaborateurs ont eu une séance d’échanges avec les acteurs de l’ENSI-F. Cette rencontre a permis de connaître les performances et attentes des enseignants et étudiants de cette école, et de donner certaines informations sur l’évolution du projet de construction du CUPF.

Il en est ressorti que nonobstant le fait qu’elle n’ait pas encore d’infrastructures qui lui soient propres, l’ENSI-F a, en deux ans d’activités, mis sur le marché de l’emploi 20 diplômés.

Quant à la plus grande préoccupation des acteurs de l’école, à savoir emménager dans leurs propres infrastructures, elle devra malheureusement attendre encore, sans que l’on sache jusqu’à quand, avant d’être satisfaite. Aussi bien le ministre que Martin Lompo, président du CUPF et directeur de l’ENSI-F, ont préféré ne pas s’aventurer dans une fixation de délais. Tout ce que l’on peut savoir pour le moment, c’est que la bagatelle de 11,5 milliards de F CFA nécessaire à la construction de la future université de Fada n’est pas encore rassemblée. Et plus de la moitié de cette somme est indispensable pour l’aménagement du site, situé à 2 km au nord-est de Fada et qui s’étend sur 150 ha, en vue du démarrage des travaux. Mais en attendant de réunir cette enveloppe, il est prévu le renforcement des équipements et de l’organisation des enseignements à hauteur d’un milliard de F CFA.

Juste PATOIN

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