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Burkina Faso: les traders veulent couper l’approvisionnement du carburant en direction de Ouagadougou

Publié le vendredi 28 octobre 2022  |  Libreinfo.net
Hydrocarbures
© Autre presse par DR
Hydrocarbures : La SONABHY s’octroie 10% du capital d’Octogone au Bénin
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Les Traders menacent de couper l’approvisionnement du carburant en direction du Burkina Faso. L’information a été publiée par nos confrères du journal Africa Intelligence le 27 octobre 2022. Selon eux, l’Etat burkinabè, avant le coup d’Etat, devait plus de 600 millions d’euros (plus de 400 milliards FCFA) à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

La SONABHY ne peut plus payer ses factures aux traders, qui menacent de bloquer des livraisons de produits pétroliers.

Le journal Africa Intelligence révèle qu’ «Au moment du coup d’Etat du 30 septembre, le ministère du budget burkinabè devait plus de 600 millions d’euros à la Sonabhy, qui gère les approvisionnements en hydrocarbures du pays. La société publique ne peut plus payer ses factures aux traders. Une situation qui laisse planer le spectre d’un blocage des livraisons de produits pétroliers».

Selon le journal, le niveau des subventions non versées par le ministère en charge de l’Économie à la SONABHY a explosé depuis mars dernier, grimpant à 400 milliards FCFA (610 millions d’euros) fin septembre suite aux achats coûteux des produits pétroliers. Ces sociétés qui menacent de couper l’approvisionnement de Ouagadougou en produits pétroliers si leurs factures ne sont pas réglées sont les traders Vitol, Mocoh et Trafigura.

Pour résoudre le problème, le ministre du Commerce sous le Lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, Abdoulaye Tall, jusqu’au 30 septembre dernier, comptait sur un appui financier de quelque 200 millions d’euros de l’International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC, entité de la Banque islamique de développement). Un appui sur le point d’être accordé selon le journal d’investigation.

Toujours selon Africa Intelligence, l’ex ministre avait entamé des négociations avec la banque panafricaine Afreximbank pour une levée de 100 millions d’euros complémentaires. Mais le nouveau coup d’Etat du capitaine Ibrahim a suspendu sine die les discussions avec ces deux établissements financiers.

Par Tatiana Kaboré
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