Le Réseau national pour une grande implication des personnes infectées par le VIH dans la lutte contre le VIH/Sida (REGIPIV) au Burkina a renforcé les capacités d’une quinzaine de journalistes sur la prévention et l’élimination de cette maladie et des infections sexuellement transmissibles. L’atelier de formation s’est tenu les 24 et 25 octobre 2022, à Ouagadougou.
La crise sécuritaire et la pandémie du Covid-19 constituent des obstacles à la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles au Burkina Faso, selon le Réseau national pour une grande implication des personnes infectées par le VIH (REGIPIV) dans la lutte contre le VIH/SIDA. Conscient de cela, le réseau a décidé d’impliquer les hommes et femmes de médias dans la sensibilisation en organisant un atelier de formation de 48h à leur profit.
Les 24 et 25 octobre 2022, les journalistes ont ainsi vu leurs capacités renforcées afin de pouvoir, désormais, mieux communiquer en matière de prévention des maladies sexuellement transmissibles.
Pour le président du conseil d’administration du REGIPIV, M. Mahamadou Sawadogo, les journalistes peuvent contribuer à l’élimination des infections sexuellement transmissibles grâce à l’information qu’ils diffusent à l’endroit des populations.
Le coordonnateur du REGIPIV, M. Adama Ouédraogo a déclaré qu’en situation de crise, comme c’est le cas du Burkina avec le terrorisme, la lutte contre certaines pathologies tels que le VIH/Sida est reléguée au second plan. L’implication des hommes de médias dans l’élimination de ces maladies, indique-t-il, vise à contribuer à la mobilisation autour de ces maladies.
Les participants ont été outillés sur la production d’articles et d’émissions sur la question du VIH/Sida, cette maladie étant « un fléau qui demeure d’actualité ». Dans ce sens, vu qu’au sein « des personnes déplacées internes il existe des personnes infectées par le VIH/SIDA », il est nécessaire, ont plaidé les formateurs, que les journalistes traitent leurs cas de façon spécifique.
Les journalistes ont été invités à produire des articles et des émissions télévisées et radiophoniques afin de contribuer à mieux endiguer le VIH/sida.
M. Abdoulaye Ouédraogo, journaliste à “Queen Mafa”, un organe d’information multimédia, a participé à cette rencontre. Il a dit avoir apprécié la session de formation : « C’est une excellente occasion ; cette formation est bénéfique, surtout sur le plan de la santé. J’ai eu l’opportunité de rencontrer des confrères d’ici et d’ailleurs. Elle m’a également permis de savoir que nous sommes tous des acteurs dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles ».
Le REGIPIV bénéficie, pour cette activité, du soutien de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) représentée à l’atelier de formation par Docteure Mireille Cissé..