Les chefs de canton de l’Ouest se sont réunis, le jeudi 20 octobre 2022, à la chefferie de canton de Bobo-Dioulasso pour des d’échanges sur la situation nationale qui prévaut au Burkina Faso. Ils ont appelé, à l’occasion, les Burkinabè à l’union sacrée pour faire face à l’hydre terroriste.
Les chefs de canton de Bobo-Dioulasso, Dédougou, Banfora, Orodara, Kourinion, Karanga-Vigué et le représentant de celui de Gaoua, sous l’initiative de la chefferie de canton de Bobo-Dioulasso, étaient en conclave, le jeudi 20 octobre 2022 dans la cité de Sya, pour échanger sur la situation nationale. Ces chefs entendent, à travers cette rencontre, apporter leur contribution au retour de la paix et à la cohésion sociale au pays des Hommes intègres.
Le chef de Canton de Bobo-Dioulasso, Siriki Sanou, a invité les filles et fils dans ce contexte d’insécurité à se donner la main et à parler le même langage. Il a, à cet effet, appelé toutes les franges de la population à l’union sacrée autour des autorités. « En tant que dépositaire de nos coutumes et traditions, nous lançons un appel aux burkinabè à la solidarité », a-t-il déclaré tout en exhortant toutes les franges de la population, des « hommes de tenues » aux Organisations de la société civile, à l’union et à la cohésion afin d’accompagner les autorités pour le retour d’une paix durable.
Par ailleurs, il a exhorté les chefs coutumiers et religieux à être les pierres angulaires de cette cohésion. La paix dans la sous-région était également au cœur des échanges. Selon ces chefs coutumiers, la paix au Burkina Faso dépend de celle de la sous-région. C’est pourquoi, ils ont souhaité l’entente entre le Mali et la Côte d’Ivoire. « Il est vrai que nous avons nos problèmes au Burkina Faso, mais un adage dit que si ton voisin n’arrive pas à dormir, toi aussi tu ne pourras pas dormir », a fait savoir, Siriki Sanou.