Les conseils du «sage» au jeune capitaine

Publié le samedi 22 octobre 2022 | aOuaga.com

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Les conseils du «sage» au jeune capitaine

S’il est vari que le discours, empreint de sincérité et de détermination du capitaine Ibrahim Traoré lors de sa prestation de serment en tant que Président de la Transition le vendredi 21 octobre 2022 a marqué les esprits, celui du Président par intérim du Conseil constitutionnel Bouraïma Cissé, a aussi retenu toutes les attentions. Le représentant des sages n’a pas passé par quatre chemins pour dire la vérité au jeune capitaine. A travers des conseils en effet, Bouraïma Cissé, a rappelé à Ibrahim Traoré les principaux devoirs qui lui incombent, à savoir entre autres, la défense et la sécurisation du territoire national, des initiatives pour le retour de la paix et des déplacés à leurs régions d’origine. Il lui a rappelé que les attentes économiques et sociales des Burkinabè restent immenses en son égard. Morceaux choisis :
« Monsieur le président, c’est à vous qu’il appartient dès à présent d’œuvrer à sortir le Burkina Faso des situations à la base de cette instabilité au sommet de l’État depuis une décennie ».
« Permettez-moi, avec un regard de civil, d’insister sur cette libération du pays car une partie de notre territoire est sous emprise terroriste. Je n’en dirai pas plus à vous qui connaissez bien le terrain de la lutte contre le terrorisme. Dans tous les cas, c’est la situation sécuritaire qui a conduit à l’avènement du MPSR et encore au recadrage que vous venez d’opérer en son sein ».
« Vous qui êtes venus pour redresser la barre, sachez que vous avez quasiment une obligation de résultat car, pour paraphraser, le président Thomas Sankara, un de vos devanciers à la tête de l’État : « Celui qui n’a pas mieux fait que ses prédécesseurs n’a rien fait »
« Vous avez pris sur vos épaules de très lourdes charges. Il ne suffit pas de prendre le pouvoir. Encore faut-il savoir pouvoir l’assumer pleinement et bien au service du peuple burkinabè qui n’a que trop souffert.

« Faites en sorte que le peuple vous soit reconnaissant comme à un digne fils au terme de la transition. Par la force des choses, vous devenez pratiquement le recours ultime ».

Halima K

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