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Burkina : «La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme» (journaliste)

Publié le vendredi 21 octobre 2022  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : «La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme» (journaliste)
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La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme, a dit jeudi, le journaliste Guezouma Sanogo, une allusion aux restrictions imposées en 2019 à la presse dans le cadre de la lutte contre ce mal qui ravage le Burkina Faso depuis six ans.

«La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme. La démocratie a vaincu le terrorisme», a déclaré le président du comité de pilotage du Centre nationale de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), Guezouma Sanogo.

M. Sanogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la liberté de la presse.

«La presse dans cette lutte (contre le terrorisme) est un allié incontournable et il est temps que les autorités prennent conscience de la force de la presse dans ce contexte précis que nous vivons, par ce qu’il faut donner l’information aux gens, il faut dire la réalité de la situation aux gens», a ajouté Guezouma Sanogo.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes, provoqué le déplacement de 1,7 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centres de santé.

Notons aussi que des dispositions du nouveau code pénal, adopté en juin 2019, font peser une peine maximale de 10 ans de prison pour le journaliste qui diffuse des informations sur des opérations militaires «dans un temps voisin».

Guezouma Sanogo a exhorté les autorités a vite sortir de cette manie qui consiste à dire « nous n’arrivons pas à atteindre les ennemis (les terroristes) parce que la presse parle trop, elle donne trop d’information».

M. Sanogo a souligné que les différents rapports sur la liberté de la presse, soulignent le professionnalisme des journalistes et remettent en cause le comportement des autorités.

«Quand les espaces de la liberté sont fermés, nous sommes comme dans l’obscurantisme, le désespoir s’installe et on assiste à des fléaux qu’on ne maitrise pas», a conclu Guezouma Sanogo, par ailleurs président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).
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