Au Burkina Faso, subissant déjà les conséquences de la crise sécuritaire, les opérateurs économiques font les frais de la récurrence de l’instabilité politique. Depuis le dernier coup d’État de septembre dernier, les activités économiques tournent au ralenti et sont parfois à l’arrêt.
De notre correspondant à Ouagadougou,
Annulation des réservations de certains hôtels, suspension de contrats en cours, les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie font les frais de la situation sécuritaire et politique au Burkina Faso.
Ruth Tendano, vice-présidente de l'association des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration, en témoigne :
« Nous-mêmes avions quelques contrats, car il y avait des réunions. Mais cela a été annulé purement et simplement. À quelques jours du coup d'État, ils nous ont fait arrêter. Comme il y a eu un changement, il faut suspendre les choses en attendant de voir. Ce qui ne nous arrange pas, car nous faisons des prévisions en nous disant qu'à la fin du mois, on pourra faire ça ou avoir ça. En tout cas, on essaye de se battre, mais c'est difficile. »