Un peu plus de dix jours après le saccage des instituts français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, une visite a été organisée ce mercredi sur les lieux dans la capitale avec les acteurs culturels. Les artistes et les opérateurs culturels ont pu constater les dégâts subis par l’Institut français durant les manifestations du 1er octobre dernier, la journée du coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
Tout est sens dessus dessous à l’Institut français de Ouagadougou après le passage des manifestants. « Faites très attention pour ne pas vous blesser », prévient le patron des lieux. Salle de projection, de spectacle, d’exposition, ou la médiathèque... Tout a été mis à sac.
Thierry Bambara est le régisseur général de l’institut. « La bibliothèque adulte, le bas et le haut ont été touchés, le centre de langue qui a été saccagé et à campus France, ils ont mis du feu sur tous les dossiers des étudiants qui se retrouvent là-bas. Tous les ordinateurs ont été emportés ou brûlés. Ils ont saccagé le Petit Meliès, la salle de ciné. »... suite de l'article sur RFI