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Financement endogène de la Santé sexuelle et reproductive des Ados et jeunes: SOS/JD fait le plaidoyer auprès des délégations spéciales des communes

Publié le lundi 10 octobre 2022  |  Sidwaya
L’association
© Autre presse par DR
L’association « SOS jeunesse et défis »
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L’association « SOS jeunesse et défis » (SOS/JD) a rencontré, le vendredi 7 octobre 2022 à Ouagadougou, des présidents de délégations spéciales de communes afin de plaider pour l’intégration des activités du Plan national de la planification familiale (PNPF) 2021-2025 dédiées aux adolescents et jeunes dans leurs Plans communaux de développement (PCD).



Mobiliser plus de financement endogène pour mettre en œuvre les activités du plan national de la planification familiale (PNPF) dédiées aux adolescents et jeunes, c’est le cheval de bataille de l’association «SOS jeunesse et défis » (SOS/JD).

Pour ce faire, elle a convié les présidents des délégations spéciales des communes de Kaya, Tenkodogo, Koudougou, Komsilga, Zinaré, Pabré et l’arrondissement n°4 de Ouagadougou pour leur montrer l’importance de la prise en compte de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes dans les budgets des communes.

« L’objectif de ce plaidoyer est d’obtenir des présidents des délégations spéciales, l’intégration des activités du plan national 2021-2025 dédiées aux adolescentes et jeunes dans leurs Plans communaux de développement (PCD) et Plans annuels d’investissement (PAI) », a expliqué la chargée de projet à SOS/JD, Konsono Bénédicte.

Le dernier PNPF mis en œuvre durant la période 2017-2020 n’a pas reçu de financement endogène consistant pour sa mise en œuvre, en croire les acteurs. L’essentiel financement a été fourni par des partenaires de l’extérieur.

Selon la chargé de projet, pour obtenir les résultats escomptés dans la mise en œuvre du PNPF, il faudrait que tout un chacun s’y mette, car, a-t-elle dit, « au Burkina Faso, les jeunes représentent plus de 67% de la population et c’est cette même jeunesse qui est la plus exposée aux risques liés à la sexualité, c’est-à-dire les grossesses précoces, non désirées et les maladies sexuellement transmissible ».

La rencontre a été bien appréciée par les représentants des délégations spéciales. Pour le secrétaire général de la commune de Kaya, Jacob Koudougou, cet atelier est la bienvenue car il permettra de s’imprégner d’avantage des enjeux de la mise en œuvre de ladite planification.

« Les années antérieures, la commune de Kaya avait prévu une ligne budgétaire pour accompagner la mise en œuvre du PNPF mais nous avons connu des difficultés ce qui a finalement empêché l’exécution », a-t-il regretté.

L’atelier a réuni une quarantaine de participants issus des collectivités territoriales et des organisations de jeunesse intervenant dans le domaine de la santé de la reproduction et de la planification familiale.



Augustin Sanou
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