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Economie: « Les coups d’État ne perturbent pas nécessairement le business», Stanislas Zézé

Publié le lundi 10 octobre 2022  |  Libreinfo.net
Stanislas
© Autre presse par DR
Stanislas Zézé , fondateur de Bloomfield Investment Corporation, agence de notation financière panafricaine
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Le fondateur de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, l’entrepreneur ivoirien Stanislas Zézé était l’invité de RFI et Jeune Afrique le 8 octobre 2022. Dans son entretien, l’homme d’affaire ivoirien très connu dans le domaine de la notation financière de plusieurs États et d’une centaine d’entreprises donne sa lecture sur les rapports coup d’Etat et floraison du Business.

Par La Rédaction

Selon l’ivoirien Stanislas Zézé, fondateur de l’agence de notation financière panafricaine, Bloomfield Investment corporation, «les coups d’État ne perturbent pas nécessairement le business et ne mettent pas en danger les investissements étrangers, contrairement aux sanctions de la Cedeao.»

L’entrepreneur ivoirien qui travaille dans plusieurs sur le continent dont au Burkina Faso et au Mali explique que:« dans les pays africains, les entreprises ont commencé à se démarquer de la sphère politique.

Donc, en réalité, les coups d’État n’ont que très peu d’impact sur le secteur privé. Sauf évidemment s’il y a une situation de rupture qui, pour des raisons de sécurité, impose la cessation des activités.», affirme Stanislas Zézé

Quant aux pays comme le Mali qui continue de lever des fonds sur le marché de l’UMOA, Stanislas Zézé dit ne pas être surpris.

«Je pense qu’aujourd’hui le marché a évolué dans sa perception du risque. Les investisseurs ne vont pas forcément se focaliser sur le passé, mais évaluer la capacité du pays à assumer ses obligations financières. Ils se mettent dans une logique prospective. Quelle est la capacité intrinsèque de l’État à faire face à sa dette ? ».

Selon le patron de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé, la CEDEAO ne prend pas le temps de comprendre avant de prendre ses sanctions.

«La Cedeao ne prend pas le temps de comprendre pourquoi ces coups d’État ont lieu. Il faut chercher la cause du problème. Une sanction, c’est bien sur le papier(…). Elles pénalisent les peuples au lieu de pénaliser les auteurs des putschs qui, eux, obtiennent 24 ou 36 mois pour réaliser la transition ».
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