Les partis politiques se préparent déjà pour les assises nationales prévues pour la fin de cette semaine, les 14 et 15 octobre. Au cours de cette rencontre, les Burkinabè adopteront une charte de la transition qui définira les organes et leur composition. Le tout devra être été couronné par la désignation du président de cette transition, un civil ou un militaire.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Pour Maitre Benewende Stanislas Sankara, le président de l’Union pour la renaissance-Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MS) ces assises sont celles de la chance et de l’espoir. « On souhaite des assises inclusives, et qu’elles soient bien préparées et organisées pour éviter les frustrations inutiles. Qu’elles créent les conditions d’une adhésion populaire dont le pourvoir aura besoin pour les toutes les batailles présentes et futures ».
Du côté du Congrès pour la démocratie et le progrès, Eddie Komboïgo, souhaite un président consensuel et des organes de la transition légers afin de permettre une lutte efficace contre les groupes armés terroristes.