Le capitaine Ibrahim Traoré, tombeur du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba vendredi 30 septembre, vient d'être officiellement désigné chef de l'État du Burkina Faso.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Dans une édition spéciale de la télévision nationale à 21h (heure locale), la nouvelle junte au pouvoir a énoncé le nouvel acte fondamental qui fonde l'exercice de l'État en attendant l'adoption de la prochaine charte de la transition. Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) reste l'organe central de l'État et assure donc la continuité et la gestion des affaires de l'État. Il est toujours composé d'un président, le capitaine Ibrahim Traoré, de deux vice-présidents, d'un coordonnateur et de deux commissions.
Son président, le capitaine Ibrahim Traoré, est désormais le chef de l’État. Et à ce titre, il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’État, du respect, des traités et accords internationaux auxquels le Burkina Faso est partie. C’est à lui qu’il revient de définir et d’orienter la politique sécuritaire, économique, social, et la restauration de l’intégrité du territoire.... suite de l'article sur RFI