Ouagadougou – Le Documentaire « Espoir-voyage » de Michel K. Zongo et le court métrage « Yvette » co-réalisé par Marie Bassolé et Ferdinand Bassono, sont en compétition au Festival de cinéma africain de Tarifa (FCAT) ouvert du 13 au 20 octobre à Cordoue (sud de l’Espagne).
La 9e édition du Festival de cinéma africain de Tarifa (FCAT) délocalisée à Cordoue, accueille trois films burkinabè, dont deux en compétition et celui de Idrissa Ouédraogo en projection libre, selon les responsables de la communication du festival.
Le documentaire « Espoir-voyage », de Michel K. Zongo est en compétition pour le « Griot » du meilleur documentaire dans la section « Al otro lado del Estrecho » (De l’autre côté du détroit). Le film aborde la question de l’émigration des burkinabè en Côte d’Ivoire.
Il est basé sur un voyage en vue de retrouver Joanny, un frère qui s’est rendu dans les plantations cacaoyères ivoiriennes et qui depuis, n’a plus donné de ses nouvelles.
Le film est déjà passé au Festival international de cinéma de Berlin et festival Cinéma du réel de Paris. Il y a aussi le court métrage « Yvette », co-réalisé par Marie Bassolé et Ferdinand Bassono. L’œuvre est candidate au « Griot » du meilleur court-métrage dans la section « África en corto » (l’Afrique en courts-métrages).
Le film raconte le parcours d’un ménage d’éleveurs de Perkoa dans le monde du cinéma, après une formation organisée par le Mouvement burkinabé des droits de l’homme (MBDHP) et l’association Image de l’autre et dispensé par l’organisation française Caïcedra.
Le film raconte le parcours d’un ménage d’éleveurs de Perkoa dans le monde du cinéma. Ce ménage a bénéficié d’un atelier de formation organisé par le Mouvement burkinabé des droits de l’homme (MBDHP) et l’association Image de l’autre et dispensé par l’organisation française Caïcedra.
Enfin, « A Karim na sala », du grand réalisateur Idrissa Ouédraogo est retenu dans la section « Cine y urbe » (le cinéma et la ville) pour une projection hors-compétition.
Par ailleurs, Michel K. Zongo présentera son projet « Faso Fani » avec dix autres 10 scénarii de films africains avec l’espoir de décrocher « The Director’s Eye », un fonds de 25.000 euros mis en jeu avec le soutien de la fondation italienne Lettera27.
Le Burkina Faso a une « représentation exceptionnelle » au FCAT, a estimé Marion Girard Cisneros du bureau de presse du festival. Elle a salué le dynamisme des réalisateurs burkinabè. « Les spectateurs pourront profiter de la projection de « A Karim na sala », du fameux réalisateur », a-t-elle dit, parlant de Idrissa Ouedraogo.
Près de 94 films seront projetés dans sept salles à cette 9e édition du FCAT. Le festival bénéficie pour cette année du soutien de la mairie de Cordoue, de la junte d’Andalousie et de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement