Suite au coup d’État qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, dans un communiqué rendu public le 02 octobre 2022, sa vive préoccupation, quant au respect du calendrier électoral par les nouvelles autorités. Un consensus avait été trouvé entre la Transition et l’institution sous-régionale pour un retour à l’ordre constitutionnel d’ici juillet 2024.
Le changement de régime intervenu le 30 septembre dernier au Burkina Faso inquiète la CEDEAO. Elle a réitéré sa ferme condamnation de la prise du pouvoir par la force.
Cependant, l’institution sous-régionale dit soutenir le peuple burkinabè dans sa quête de démocratie. Dans ce cadre, poursuit le communiqué, elle «réaffirme son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 03 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024».
Dès l’annonce de la destitution de l’ex-président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Paul Henri Damiba, le 30 septembre 2022, la CEDEAO a très vite exigé le respect « scrupuleux » du chronogramme déjà retenu pour un retour à la légalité constitutionnelle au plus tard le 1er juillet 2024.