Alors que la matinée était calme à Ouagadougou et augurait un retour à la normale, des coups de feu de nouveau ont retenti dans la capitale burkinabè. Des militaires sont aussi déployés. La veille, après une journée confuse, le capitaine Ibrahim Traoré a pris la place de Paul-Henri Saondogo Damiba à la tête du pays.
16h40 : Après la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest vendredi, l’Union africaine s’est à son tour exprimé sur la situation au Burkina Faso, il y a quelques heures ce samedi. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, condamne le coup de force de vendredi, appelant comme la Cédéao au retour l’ordre constitutionnel, ainsi qu’au respect du chronogramme prévoyant la rétribution du pouvoir entre les mains des civils au 1er juillet 2024 au plus tard.
Le Président de la Commission de l’Union Africaine @AUC_MoussaFaki condamne sans équivoque, la deuxieme prise de pouvoir par la force au Burkina Faso.
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— African Union (@_AfricanUnion) October 1, 2022
16h30 : Dans l’après-midi, au moins un hélicoptère a été aperçu au-dessus du centre-ville de la capitale, notamment sur quartier Ouaga 2000, bouclé lui aussi, rapporte notre correspondant au Burkina Faso, Sidy Yansané.
16h10 : Quelques éléments sur le contexte économique des derniers évènements au Burkina Faso. Depuis plusieurs semaines, des Burkinabè se plaignent de la vie chère, se manifestant par des concerts de casseroles, rappelle Charlotte Cosset, du service économie de RFI.
« Après un rebond de la croissance en 2021, elle pourrait fléchir en 2022 », alertait en début d’année une note du spécialiste en assurance et commerce international COFACE. En cause : « la détérioration de la situation sécuritaire et politique (qui) pourrait entraver l’activité. »... suite de l'article sur RFI