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Blaise Compaoré : « Partir demain ou aujourd’hui n’est pas un problème pour moi »
Publié le lundi 15 octobre 2012   |  AIB


Le
© AP
Le président de Faso Blaise Compaoré prend part à un forum de haut sur la coopération internationale à Milan en Italie
Burkina Faso president Blaise Campaore` attends the International Cooperation forum, in Milan, Italy, Moday, Oct. 1, 2012.


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Ouagadougou – Le président du Faso, Blaise Compaoré, a déclaré dimanche sur les antennes de la télévision francophone TV5 que 2015, date de la prochaine élection présidentielle au Burkina, n’est pas sa « préoccupation aujourd’hui » et que quitter le pouvoir n’est « pas un problème ».

Interrogé sur son avenir à l’échéance de 2015 par la presse internationale, Blaise Compaoré a affirmé n’avoir pas de problème à quitter le pouvoir : « 2015, ce n’est vraiment pas ma préoccupation aujourd’hui, parce que j’ai un programme (Construire, ensemble, un Burkina émergent, ndlr) qui est très lourd ».

« Je pars aujourd’hui ou demain, ce n’est pas un problème pour moi », a-t-il encore ajouté.

Sur une question relative à sa succession, le chef de l’Etat a répondu qu’il ne lui revient pas de choisir le prochain président du Faso. « Ce n’est pas à moi de préparer mon départ, ma succession », a estimé Compaoré.

Il a précisé qu’« en république, on ne prépare pas la succession. Parce que quand vous allez partir, il se trouve que les dispositions des forces peuvent amener telle ou telle personne, par le choix des populations, à (s’) installer (au pouvoir) ».

Il est revenu sur les mutineries intervenues dans son pays en 2011 pour rappeler qu’il ne s’agit pas forcément d’un signe d’usure du pouvoir mais que cela témoigne plutôt que le Burkina est « un pays de liberté » qui enregistre des troubles à l’instar de tous les pays de liberté.

« L’essentiel, comme je le dis souvent, c’est de construire des institutions fortes, capables de gérer ces crises, et aussi de continuer par le dialogue social pour qu’on ait moins de difficultés », a-t-il dit.

Les journalistes français de la télévision TV5, de la radio RFI et du journal Le Monde comme bien d’autres avant eux, n’ont pas réussi à cette occasion à faire dire au président Compaoré s’il briguera un 4e mandat consécutif à l’élection de 2015.



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