Le Fonds Monétaire International (FMI) envisage des financements de soutien aux économies africaines négativement impactées par la crise russo-ukrainienne. En Octobre 2022, la quote-part du Burkina Faso devrait être validée. La Banque Mondiale de son côté apporte un financement à la sécurité alimentaire et énergétique.
Le FMI a créé une fenêtre de financement qui sera validée en octobre 2022 pour soutenir les politiques de sécurité alimentaire et de dotation des facteurs de production tels les engrais, à travers l’ouverture d’un fonds d’urgence de 70 millions de DTS disponible pendant 12 mois, Ces financements sont destinés à soutenir la résilience des économies africaines éprouvées par la crise russo-ukrainienne.
La Banque Mondiale pour sa part a ouvert un fonds de 300 millions de dollars depuis 2021, pour soutenir des projets sur la sécurité alimentaire et l’énergie. Le Premier Ministre burkinabè Albert OUEDRAOGO a reçu en audience dans la soirée du 20 septembre 2022 à New York, les représentants pour l’Afrique de la Banque Mondiale (BM) Abdoul Salam BELLO et du Fonds Monétaire International (FMI) Regis O. N’ SONDE, à la tête d’une délégation conjointe. C’est lors de ces rencontres en marge du sommet mondial sur l’éducation que les émissaires des institutions de Bretton Woods ont exprimé ces projets d’appuis financiers au Burkina Faso. Ils ont réitéré au Chef du Gouvernement burkinabé, l’engagement de la Banque mondiale et du FMI, à soutenir l’agenda de la Transition, notamment le Programme d’Urgence de la Transition (PRUT) et le Plan d’Actions de la Transition (PAT) qui s’inscrivent respectivement dans des délais de court (15 mois), de moyen et long terme (2 ans et plus). Cette précision émane des services de communication de la Primature. Le Premier ministre a rappelé les attentes de la Transition vis-à-vis des bailleurs traditionnels comme la BM et le FMI, et plaidé pour un assouplissement des conditions et des procédures de financement des projets de développement au regard du contexte du Burkina Faso.