Le 11 octobre 2012 au siège de la Fédération burkinabè de football (FBF) à Ouagadougou, le staff technique et les Etalons ont affirmé leur engagement, leur volonté et leur confiance de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations, Afrique du Sud 2013 en éliminant les fauves de la république Centrafricaine.
Match placé sous le patronage du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, présence du Mogho Naaba au stade du 4 aout, recrutement d’un préparateur physique en la personne du belge Frédéric Renotte… rares sont les matches des Etalons qui ont mobilisé autant d’énergie. Battu à l’aller à Bangui, la capitale centrafricaine sur le score de 1 à 0, les Etalons se doivent de remporter la manche retour dans la cuvette du stade du 4 août le dimanche 14 octobre avec au moins deux buts d’écarts. Sinon, le rêve d’être parmi les 16 meilleures formations nationales en Afrique du Sud en 2013 s’estompera net. Pour le match du dimanche, les professions de foi n’ont pas manqué lors de la conférence ce jeudi à la FBF.
Le coach, lui, a sa petite idée. « Nous jouons à domicile, il faut prendre le match et trouver des solutions » prévoit Paul Put ; mais attention : « si on doit forcer pour marquer, il y a des risques de contre attaque et c’est ce qui est dangereux au football » avertit le technicien belge. Moumouni Dagano qui était absent lors de la confrontation de Bangui fait son retour et espère que sa présence va apporter au groupe. « C’est notre dernière chance » reconnait-il. Car « plus qu’un match de football, c’est un match de qualification et plus qu’une qualification, c’est l’avenir du football burkinabè » a déclaré le responsable de communication de la FBF, Gabriel Barois.
Pour Bakary Koné c’est « aussi une partie de ma vie, une partie de ma carrière ». Blessé juste avant le match contre la République Centrafricaine après un repos de dix jours et deux matches amicaux avec son club ghanaéen de première division, l’Ashanti Kotoko, le gardien des Etalons, Abdoulaye Soulama se dit confiant et prêt à se battre pour la qualification. A la fédération burkinabè de football le 11 octobre, la confiance était le mot le mieux partagé. Mais les statistiques des Etalons ces derniers temps ne sont pas encourageants. En trois matches officiels, sous l’ère Put, aucune victoire, un nul, deux défaites avec deux buts encaissés pour zéro de marqué. Caressant son menton, l’entraineur des Etalons de lâcher « Je ne cherche pas d’excuses.
Mais c’est le manque de confiance des joueurs. Moi je ne peux pas rentrer sur le terrain pour marquer des buts ». Avec de la foi, les Etalons comptent bien être au rendez de vous d’Afrique du Sud 2013. « C’est un match capital et ça sera une fierté de se qualifier devant notre public. Nous allons mouiller le maillot. Nous allons nous qualifier par la grâce de Dieu » a lancé Madi Panadétiguiri.