Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a procédé ce vendredi 12 octobre au lancement du mois de solidarité 2012 à Ouagadougou, un mois sous le thème de « La mise en œuvre de la charte nationale de solidarité pour une réduction des déficits sociaux » durant lequel les Burkinabé sont invités à laisser parler leurs cœurs.
C’est parti pour la. Une fois de plus, l’occasion est donnée aux bonnes volontés de contribuer en nature comme en espèce pour soulager les souffrances des personnes dans le besoin, sauvés leur vie et redonner le sourire à ces derniers. La marraine de cette 8e édition du mois de solidarité est madame Alizèta Ouedraogo, présidente de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).
Les autorités ainsi que les personnes concernées pour l’occasion ont effectué le déplacement du Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guigané. Et pour joindre l’acte à la parole des chèques ont été remis aux ministères des enseignements et de la santé. Ces sommes serviront à la scolarisation et aux soins des personnes démunies. Des urnes ont été mises à la disposition de l’assemblée pour leurs contributions sur place.
Le chef du gouvernement, Luc Adolphe, faisant le lien entre solidarité et vie en société confie que : « chacun est un remède pour l’autre et notre sécurité réside dans la satisfaction des besoins de notre environnement ».
En rappel, l’objectif général de la 8e édition du mois de solidarité est de contribuer à la réduction des déficits sociaux au Burkina Faso. De façon spécifique, il sera d’abord question du renforcement des actions de solidarité en faveur de 3000 personnes. Ensuite de la sensibilisation de 300.000 personnes sur le contenu de la charte nationale. Et enfin de la mobilisation des ressources matérielles et financières d’au moins cent millions (100.000.000) de F CFA au profit des personnes et groupes vulnérables.