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Affaire Lieutenant-colonel Zoungrana :l’avocat Paul Kere veut voir son client au front anti-terroriste

Publié le vendredi 23 septembre 2022  |  Libre Info
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© Autre presse par DR
Maître Paul Kere
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Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana s’est présenté le jeudi 22 octobre 2022 aux juges de la Cour de cassation. Son dossier devait être examiné ce jeudi 22 septembre 2022 par cette juridiction suprême. Cependant, après avoir écouté les avocats et le ministère public, la Cour de cassation a mis le dossier en délibéré pour le 27 octobre 2022.

Le détenu, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, est arrivé ce jeudi 22 septembre 2022 sous une forte escorte militaire à la Cour de cassation qui devrait statuer sur son dossier. La cour a finalement programmé le délibéré du dossier pour le 27 octobre 2022.

Les avocats du jeune lieutenant-colonel de 41 ans ont saisi la juridiction suprême du pays pour qu’elle se prononce sur l’application correcte de la loi vis-à-vis de leur client. Car ceux-ci n’admettent pas le refus de la liberté provisoire de leur client par le tribunal militaire.

«Est-ce qu’il faut laisser ce jeune brave officier pourrir en prison pendant que les terroristes sont en train de nous terroriser ? », a lancé Me Paul Kere, l’un des avocats de l’accusé Emmanuel Zoungrana aux juges de la Cour de cassation.

Pour Me Kéré, la place de cet officier est au front et non dans une prison. L’avocat a rappelé qu’au début, son client était poursuivi pour « une allégation de projet de déstabilisation des institutions de la République » puis avait été mis en liberté provisoire.

Cependant, contre toute attente, un nouveau chef d’accusation, celui de « blanchiment de capitaux », est soulevé contre son client pour le maintenir en prison.

«Un officier supérieur, il n’est pas commerçant, il n’est pas businessman. On parle de « blanchiment de capitaux ». Quels capitaux il a ? », a demandé Me Kere.

Dans son argumentaire l’avocat a laissé entendre qu’Emmanuel Zoungrana a adressé une lettre au Président de la Transition, Paul-Henri Damiba pour lui signifier son désir de repartir au front pour combattre au côté de ses frères d’armes pour la reconquête du territoire national.

Le ministère public, quant à lui, pense que les droits du détenu ne sont pas violés et qu’il n’existe pas de raison pour qu’il soit mis en liberté provisoire.

Le lieutenant-colonel Zoungrana a été interpellé par la gendarmerie nationale le 10 janvier 2022. Le 2 février 2022, après avoir autorisé la liberté provisoire du détenu, la justice militaire a ordonné un nouveau mandat d’arrêt contre lui pour un nouveau chef d’accusation, celui de « blanchiment de capitaux».
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