Du 13 au 14 décembre 2012 à Ouagadougou, se tiendra une conférence internationale sur l’énergie solaire. C’est Moussa Ouattara, conseiller technique au ministère des Mines, des carrières et de l’énergie, qui l’a annoncé alors qu’il partageait les projets de diversification et de libéralisation de l’énergie au Burkina dans le cadre de la 10e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT), ce jeudi 11 octobre 2012 à Ouagadougou.
Quelle est l’énergie la plus sûre, la plus pérenne et la plus écologique ? Avant de répondre, Moussa Ouattara, plaisantant, considère que c’est une question piège. Pour lui, « le soleil » pourrait faire l’affaire, seulement, « c’est le coût » qui fera la différence.
Dans tous les cas, le gouvernement, après l’organisation de la 3e édition de la conférence internationale sur les biocarburants à Ouagadougou en 2011, prévoie du 13 au 14 décembre 2012, la 1ère édition de la Conférence internationale sur l’énergie solaire.
Cette annonce a été faite lors d’une conférence animée sur « la libéralisation et la diversification des sources d’approvisionnement de l’électricité au Burkina Faso » par Moussa Ouattara, conseiller technique au ministère des Mines et de l’énergie. Il a donné les grands axes de la politique gouvernementale sur la diversification et la libéralisation du secteur de l’énergie.
De l’électricité segmentée
Deux segments composent le réseau électrique au Burkina. En 2011, le segment 1 a connu une production thermique de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) de 448.322 Mégawatts/h. La production hydroélectrique était de 81949 Mégawatts/h. Et par le biais de l’interconnexion, 449.474 Mégawatts/h, 44.367 Mégawatts/h et 1.370 Mégawatts/h, ont respectivement été importés de la Cote d’Ivoire, du Togo et du Ghana. Ce qui a permis de fournir 177 localités.
Le Segment 2 pour la même année, quant à lui, compte 14 localités qui fonctionnent au diesel et 3 sous centrales hybrides (diesel et solaire). Ce sont 53 localités raccordées au réseau national interconnecté.