Le Burkina Faso est confronté de façon récurrente à un déficit d’énergie électrique occasionnant des délestages intempestifs en période de canicule. Le gouvernement de transition annonce des mesures en 2023 pour endiguer cette situation dommageable pour les citoyens.
Le ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil des ministres du 7 septembre 2022, une communication relative aux mesures prises pour assurer la continuité de la fourniture d’électricité pendant la période de pointe en 2023. Ainsi, il est envisagé l’importation de 100 MW de la Côte d’Ivoire et de 200 MW du Ghana à travers le réseau d’interconnexion électrique. Il importe de signaler, que plusieurs années successives, le Burkina Faso n’a pu obtenir auprès de la Côte d’Ivoire le quota d’électricité convenu. Ces deux pays côtiers éprouvent également des difficultés de production d’énergie durant des périodes de forte chaleur et n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins nationaux en électricité. La véritable solution de l’auto- suffisance énergétique au Burkina Faso, repose sur le renforcement de l’exploitation de l’énergie solaire.
Le gouvernement fait savoir, que cette importation qui vise à augmenter les capacités de production d’électricité de la SONABEL doit être également soutenue par une économie d’énergie par les populations en vue d’éviter les délestages en période de pointe en 2023. Le contrôle du gaspillage d’électricité doit surtout s’accentuer dans les services publics où des usages abusifs de la climatisation sont faits.