Ouagadougou (Burkina Faso) - L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Burkina Faso vient de doter l’aéroport international de Ouagadougou, d’un nouveau détecteur d’explosif dénommé EDV 3 000, a-t-on appris vendredi à l’occasion d’une session de formation destinée aux potentiels utilisateurs du nouvel outil.
Pour le directeur général de l’ANAC, Abel Sawadogo, cet outil est une nécessité pour l’aéroport international de Ouagadougou, dans la mesure où, a-t-il dit, ‘’nos Etats respectifs, non seulement ne sont pas épargnés de menaces de tous genres, mais également sont confrontés à la recrudescence des actes terroristes dont la zone de prédilection sont nos aéroports’’.
En vue d’une meilleure utilisation du nouveau dispositif, une session de formation de cinq jours est organisée au profit de la Police spéciale de l’Aéroport de Ouagadougou.
``En s’appropriant l’utilisation du détecteur d’explosifs EDV 3000, la Police spéciale de l’Aéroport de Ouagadougou entend prémunir la vie des usagers , des aéronefs et des équipements sur leur plateforme contre toutes formes d’explosion, d’une part, et, d’autre part, minimiser les dégâts collatéraux qui pourront subvenir’’, a indiqué le directeur général de l’ANAC.
De l’avis de spécialistes, le détecteur d’explosifs EDV 3000 peut reconnaître les traces infirmes ‘’des explosifs comme C4, TNT, dynamite, PETN, Semtex, DMNB, RDX, Nitroglycérine, et explosifs plastiques’’.
Ils ont aussi expliqué qu’il est le premier et le plus reconnu au monde des détecteurs portables explosifs, prêt à fonctionner en 60 minutes et à fournir une réponse en 15 secondes.
Dispositif portatif et le seul à détecter la présence d’explosifs plastiques, EDV 3000 détecte des traces de particules et de vapeur de manière non invasive de la fouille des bagages, du courrier, des vêtements des articles électroniques, des documents, des voitures et des conteneurs.
Pour le premier responsable de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le renforcement continu des capacités des acteurs du secteur aérien est une priorité absolue dans l’atteinte des objectifs fixés par les plus hautes autorités du Burkina Faso car les enjeux de la sûreté et de la sécurité aérienne, l’essence même de toute aviation civile, exigent une telle approche.