Au Burkina Faso, après l’attaque lundi contre un convoi de ravitaillement sur l’axe routier Djibo/Bourzanga dans la région du Sahel, plusieurs blessés, des enfants majoritairement, sont arrivés à Ouagadougou pour une prise charge. Souffrants de plusieurs traumatismes, ces blessés transportés par les forces armées sont en soins intensifs.
Lundi, lorsque Priscille Kaboré, la directrice de l’hôpital pédiatrique Charles De Gaulle, reçoit un appel l’informant de l’arrivée d’un hélicoptère avec des enfants blessés provenant de l'explosion, sans hésiter, elle active le plan blanc, prévu en cas de catastrophe : « Nous avons réorganisé les équipes. Nous avons déplacé certains matériels pour faire de l'espace afin de mettre d'autres lits et d'autres matelas. »
Tout le système est reparamétré pour permettre une prise en charge gratuite des blessés. Une vingtaine d’enfants sont reçues aux urgences du CHU pédiatrique Charles De Gaulle. Dr Francis Ouedraogo, est le responsable des unités des urgences chirurgicales : « Parmi eux, il y avait cinq traumatismes crâniens que nous avons redirigés vers d'autres structures hospitalières parce que nous n'avons pas de service de neurochirurgie. Le reste des enfants est venu aux urgences chirurgicales. Il y avait environ treize enfants qu'il fallait prendre en charge le plus tôt possible. Malheureusement, nous avons perdu un enfant en réanimation. Un enfant est toujours dans un état critique, mais le pronostic vital n'est pas engagé. »... suite de l'article sur RFI