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Procès Dabo Boukary : « Tant qu’il n’y aura pas de vérité et de justice, la lutte va se poursuivre » (UGEB)

Publié le mercredi 7 septembre 2022  |  Minute
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32 ans après, le dossier Dabo Boukary du nom de cet étudiant assassiné dans des conditions non encore élucidées en mai 1990, connaitra un début de procédure judiciaire le 19 septembre 2022. Une nouvelle qui réjouit l’union générale des étudiants burkinabè ( UGEB), elle, qui a toujours lutté depuis ce temps pour le jugement du dossier. Ce 06 septembre 2022, ladite structure estudiantine a organisé une conférence de presse à Ouagadougou pour donner son avis sur l’ouverture du procès de ce dossier.

D’abord, la coalition estudiantine a indiqué sa satisfaction de l’ouverture du procès plus de trois décennies après.
« Notre union se réjouit de la programmation du jugement. C’est une victoire d’étape », a indiqué d’entrée le président de l’UGEB, Fousseni Sourabié.

Satisfaite de l’ouverture oui, mais pas pour autant qu’elle va baisser la garde. « Nous restons vigilants et maintenons le flambeau jusqu’au châtiment des criminels », enchaine Fousseni Sourabié.

32 ans après, naturellement beaucoup de choses se sont passées et aujourd’hui le procès va se dérouler sans certaines personnes autrefois citées dans l’affaire parce que n’étant plus de ce monde. L’UGEB pense que ces personnes avaient pourtant des choses dans cette affaire.
« Pour nous ce sont des gens qui avaient à répondre des événements de Mai 1990 mais comme ils sont décédés, naturellement, la justice ne peut plus les poursuivre », deplore-elle. Mais pour elle, cela ne doit pas empêcher la vérité de jaillir. « Nous pensons que les conditions peuvent être réunies pour qu’il y ait la manifestation de la verité et de la justice pour notre camarade Dabo Boukary », ont insisté les conférenciers.

L’union des étudiants a aussi révélé avoir entrepris des démarches auprès des avocats notamment le cabinet Farama où elle a signifié une volonté de se constituer en partie civile pendant le procès. De même, elle a rencontré le mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) pour « une perspective de constituer un collège d’avocats autour de la question ». Une autre rencontre avec Me Benewendé Sankara est aussi en gestation, a-elle laissé entendre.

En tout d’état de cause, Fousseni Sourabié et ses camarades ont prévenu : »Tant qu’il n’y aura pas de vérité et de justice pour Dabo Boukary la lutte va se poursuivre ».

Mouni Ouédraogo
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