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Burkina Faso : la Fondation Ebomaf remet des médicaments contre la drépanocytose à la Jeune Chambre Internationale (JCI) Ouaga synergie

Publié le lundi 5 septembre 2022  |  Libreinfo.net
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© Autre presse par DR
Une vu de médicament
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La Fondation Ebomaf pour la santé et le social a remis le samedi 3 Septembre 2022, à la Jeune Chambre internationale Ouaga synergie, des médicaments pharmaceutiques de lutte contre la drépanocytose. Le don est composé essentiellement de comprimés qui contribuent «efficacement» à résorber les effets de cette maladie.

La drépanocytose est une maladie « silencieuse» et très « dangereuse», qui fait souffrir les personnes atteintes selon les explications des médecins.

La Fondation Ebomaf a donc décidé, en partenariat avec la Jeune Chambre internationale Ouaga synergie, d’apporter son secours, aux victimes de la drépanocytose, notamment les enfants.

Le samedi, au Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou, la Fondation a remis des médicaments pharmaceutiques à la Jeune Chambre internationale (JCI) qui en a fait la demande, pour qu’elle puisse mieux lutter contre la maladie.

Les responsables de la Fondation Ebomaf ont signifié que l’objectif premier de ce don est de contribuer à améliorer les conditions de vie des personnes souffrant et qui sont dans le besoin.

Selon Aïcha Belem Tanga, représentante de la Directrice générale de la Fondation Ebomaf pour la santé et le social, la lutte contre la maladie a « plus besoin d’actions concrètes et salvatrices que de paroles de compassion».

La drépanocytose est ce qu’il y a lieu d’appeler un « tueur silencieux», a-t-elle fait savoir, signifiant que malgré les nombreux décès qu’elle engendre, elle reste assez méconnue par bon nombre de nos compatriotes».

C’est donc parce qu’elle compte couper les tentacules de cette maladie qui est en train de se constituer en véritable problème de santé publique, que la fondation Ebomaf a pris l’initiative d’épauler la Jeune Chambre internationale Ouaga synergie dans sa lutte. « Il y a lieu d’agir et vite pour prévenir ce mal!», lance Aïcha Belem.

Pour être efficace et durable, la lutte contre ce fléau doit se faire dans une totale synergie de tous les acteurs engagés pour ce noble et juste combat, poursuit la représentante de la directrice générale de la Fondation Ebomaf pour la santé et le social. « Le don que nous faisons à votre endroit s’inscrit dans la droite ligne de cette idée», confie-t-elle.

Le sort des enfants « ayant toujours particulièrement», touché la directrice générale, cette remise de don montre à souhait, sa détermination à participer à de telles luttes qui, tout « en sauvant des vies, fera de veuves et orphelins en moins».

La Fondation Ebomaf qui donne vie à un projet
Les membres de la Jeune Chambre internationale Ouaga synergie ont remercié la fondation pour avoir donné vie à leur projet. « C’est une bénédiction d’avoir l’accompagnement de la Fondation Ebomaf », dira ainsi Fayçal Nébié, président exécutif 2022 de la Jeune Chambre internationale Ouaga synergie.

Selon lui, depuis longtemps, la JCI existe et cherche des partenaires. « Cette année nous avons eu la chance d’avoir la Fondation Ebomaf comme un partenaire qui nous a vraiment soutenu en long et en large dans ce projet », a déclaré le président Fayçal Nébié qui soutient aussi que c’est grâce à ce partenariat que plus de 200 personnes feront leur test de dépistage gratuitement.

2% de la population ont une drépanocytose majeure au Burkina
Pour mieux conserver ces médicaments pharmaceutiques et les utiliser à bon escient, la Jeune Chambre internationale a remis le matériel au Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou.

«Nous avons énormément d’ enfants qui arrivent et qui ont besoin d’accompagnement. Donc ce lot de médicaments sera remis gratuitement à ces personnes au fur et à mesure», avance Dr Martial Tapsoba, un pédiatre au CHUP-CDG.

Fondation Ebomaf
Dr Martial Tapsoba, un pédiatre, à l’hôpital universitaire pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou
De ses explications, dans le cadre du suivi de la drépanocytose, il y a un certain nombre de molécules importantes pour l’enfant drépanocytaire. Il s’agit essentiellement de l’acide folique qui est une sorte de vitamine qui aide à régénérer rapidement le sang.

Pour lui, cela fait partie du traitement que l’enfant doit faire à vie. Il y a des anti-douleurs qui sont également donnés lorsqu’il y a la crise.

Lire aussi: Burkina/ Région de la Boucle du Mouhoun : La Fondation EBOMAF vient en aide à des personnes déplacées internes

«Nous savons qu’au Burkina Faso, au moins 30% de la population portent une hémoglobine anormale, donc susceptible de transmettre la maladie.

Et en termes de présence de cette maladie, c’est pratiquement environ 2% qui ont une drépanocytose majeure au Burkina et qui ont besoin de prise en charge. Dans notre hôpital, nous avons presque 1100 enfants que nous suivons. Donc ils viennent en consultation régulièrement les mercredis soirs», a fait savoir Dr Martial Tapsoba. C’est pourquoi, conclut-il, il est très important de connaître son électrophorèse.

La Fondation Ebomaf et le social
A noter que ce n’est pas la première fois que la Fondation Ebomaf pour la santé et le social fait un don pour soulager des personnes en difficulté. On se rappelle qu’en mars 2022, elle a volé au secours des personnes déplacées internes (PDI) de la région de la Boucle du Mouhoun, avec une contribution de 200 millions de francs CFA.

Le Burkina Faso s’est vu mettre à sa disposition, dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, une clinique, pour la prise en charge des malades ainsi qu’une enveloppe de 50 000 000 de francs CFA et des dizaines de cartons de masques.


Par Nicolas Bazié
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