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Affaire 2 milliards du cabinet SCPA Kam et Somé: les explications de Maître Guy Hervé Kam

Publié le vendredi 2 septembre 2022  |  Libreinfo.net
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : les OSC en assemblée générale nationale le 9 juillet
Lundi 6 juillet 2015. Ouagadougou. Centre nationale de presse Norbert Zongo. La coordination des organisations de la société civile (OSC) a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue, le 9 juillet, d`une assemblée générale nationale sur la situation nationale. Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole de la coordination
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L’avocat Maître Guy Hervé Kam, Coordonnateur national du Mouvement SENS a animé une conférence de presse virtuelle le jeudi 1er septembre 2022. Il a abordé plusieurs sujets, dont la question des honoraires de deux milliards de Fcfa que son cabinet aurait reçu du régime déchu de Roch Kaboré. L’avocat y voit «une tentative de diabolisation» par le pouvoir actuel contre sa personne et son cabinet. Libreinfo.net vous propose en intégralité sa version des faits.

Maître Guy Hervé Kam a d’abord tenu à clarifier une première affaire qui concerne 500 millions de FCFA. Il s’agit d’un dossier que son cabinet et deux autres cabinets(Français et Nigérian) ont défendu en 2015, au Nigeria et au compte de l’Etat burkinabè devant la Cour de la CEDEAO. Selon les explications de l’avocat retranscrites par Libreinfo.net son cabinet n’a bénéficié que de 26 millions de Fcfa.

La deuxième affaire porte sur le dossier de l’arbitrage jugé à Paris, Pan African contre l’Etat burkinabè. Lisez sa version des faits.

«On a dit tantôt que la SCPA Kam & Somé qui est donc le cabinet d’avocat que j’ai fondé avec des camarades avait bénéficié de 500 millions dans le dossier de la CEDEAO, le dossier du code électoral. Saviez-vous mesdames et messieurs, chers internautes qu’en réalité, dans ce dossier le cabinet Kam & Somé était constitué au côté d’un grand cabinet d’avocats burkinabè?

Personne ne sait aujourd’hui qu’il y avait un autre cabinet d’avocats burkinabè qui était chef de file au côté de l’un des grands cabinets du Nigéria.

Personne ne sait aujourd’hui qu’il y avait un autre cabinet français dans ce dossier; et que dans ce dossier il y avait un chef de file, c’était ce cabinet burkinabè qui n’est pas le cabinet Kam & Somé.

Et contrairement aux 500 millions dont on parle, la SCPA Kam & Somé n’a reçu que 26 millions FCFA. Ceux qui divulguent aujourd’hui, parce qu’ils sont au pouvoir, toutes ces informations, ont ces informations qu’ils les divulguent et vous serez édifiés.

On vous a dit aussi … et vous savez certainement pourquoi, que le cabinet Kam & Somé a reçu 2 milliards FCFA de l’Etat en 2020 et 2021. Mais bien entendu on ne vous dit pas ce qui compose ces 2 milliards FCFA et on ne vous dit pas ce que le cabinet a rapporté à l’Etat pendant cette période.

Je vais vous dire que ces 2 milliards FCFA comportent des sommes qui ont été payées et souvent plusieurs millions … que le cabinet Kam et Somé a fait pour défendre les intérêts de l’Etat parce que si nous ne le faisions pas l’Etat pouvait perdre.

Le cabinet a payé sur ses deniers les huissiers. Le cabinet a payé sur ses deniers la salle d’audience de la chambre de Commerce internationale de Paris (France). Le cabinet a payé des experts, tout cela pour pouvoir gagner dans un dossier emblématique qui était le dossier Pan African.

Dans le dossier Pan African nous n’avons pas été avocat de l’Etat parce que les gens nous aimaient. Je peux vous expliquer aujourd’hui chers internautes que lorsque le dossier tombe sur la table de l’Etat nous avions déjà un contrat d’assistance avec l’Etat mais malgré tout l’Etat nous a laissé de côté et est allé conclure avec d’autres avocats burkinabè.

Nous ne nous sommes pas plaints. Et pendant ce temps Pan African nous a sollicité pour le défendre. A l’époque, j’étais porte-parole du Balai citoyen. J’ai dit à mes associés que le porte-parole du Balai citoyen ne peut pas défendre Pan African alors que tout le peuple burkinabè pense que le contrat a été donné à Pan African par le régime Compaoré sur fonds de corruption.

Par Nicolas Bazié et Tatiana Kaboré
... suite de l'article sur Autre presse

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