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Victimes du terrorisme: Le mental très touché, les parents demandent une assistance psycho-médicale

Publié le jeudi 1 septembre 2022  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par DR
Victimes du terrorisme: Le mental très touché, les parents demandent une assistance psycho-médicale
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Le Burkina Faso a célébré, en différé, le jeudi 1er septembre 2022 au Monument des héros nationaux, la Journée internationale de souvenir aux victimes du terrorisme. « La prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’Etat et la communauté », a été le thème de cette célébration présidée par le chef de l’Etat, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Une occasion pour les parents des victimes de demander un soutien optimal des premières autorités, plus particulièrement la pris en charge psychologique.


«Actuellement, je suis une thérapie phycologique et psychiatrique avec la perte de mon homme. Mon plus grand souhait est que les autorités nous viennent en aide, nous veuves et nos enfants ». C’est le cri du cœur d’une jeune dame dont l’époux a été arraché par les forces du mal.

Lee recadrage de la gestion de l’indemnisation allouée aux soldats tombés sur le champ de bataille, la résolution de la question de la prise en charge des épouses vivant en concubinage, l’application de la loi sur les pupilles de la Nation et surtout l’assistance psycho-médicale de certains proches des victimes qui ont du mal à supporter le choc. Ce sont entre autres doléances que les parents des victimes du terrorisme ont transmises aux premières autorités qui ont bien voulu dédier, en différé, ce jeudi, aux regrettés du terrorisme. Placée sous le thème national, « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’État et la communauté », cette journée a été un tremplin pour interpeller l’ensemble des acteurs sur leur devoir de solidarité envers les victimes du terrorisme.

« Nous ne sommes pas en mesure de vous dire ce qui se passe, car il faut vivre la situation pour la comprendre. Tout ce que nous savons est que cette mauvaise expérience va créer à long terme un grand problème social dû au manque d’anticipation», a ainsi soulevé le problème de l’assistance le représentant des parents, Pascal Lankoandé, non sans reconnaître les actions du gouvernement à leur endroit.

« Par cette commémoration, le Burkina Faso réaffirme son ferme engagement à promouvoir et à protéger la dignité humaine et les droits fondamentaux de tous les Burkinabè et de toutes les personnes vivant au Burkina Faso en général, et les droits des victimes du terrorisme en particulier », a déclaré le ministre en charge des droits humains, Me Barthélémy Kéré, qui a prononcé le discours du président du Faso, Paul-Henri Sandaogo. Le renforcement du cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits des victimes, la création d’un dispositif de protection des victimes et des témoins, l’adoption des lois portant pupille de la Nation, la protection du statut juridique des victimes avec l’établissement gratuit d’acte d’état civil au profit des personnes déplacées internes et la prise en charge des frais médicaux des blessés sont, à l’en croire, des initiative du gouvernement pour accompagner les parents en détresse.

Selon la Directrice générale des droits humains, Mme Adjaratou ZONGO, les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la journée de souvenir en hommage aux victimes du terrorisme ont permis de toucher plus de 900 personnes.


Halima K
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