Le ministère en charge de l’Education nationale a procédé, le 26 août 2022 à Ouagadougou, au lancement des épreuves des examens professionnels du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Ils sont au total 3 645 candidats inscrits pour cette session de 2022.Le directeur général des examens et concours, Issa Ouédraogo est allé à leur rencontre dans le centre unique de Ouagadougou.
Les épreuves écrites du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) ont débuté le vendredi 26 août dans le centre unique de Ouagadougou. Ces épreuves écrites se déroulent en une seule journée.
Les candidats sont venus des quatre coins du Burkina et ils sont 3 645 en lice pour la conquête du titre de Professeurs certifiés, dont 2 95 candidats pour les filières techniques.
Composés des enseignants du public et du privé, tous les candidats composent dans le centre unique de Ouagadougou, répartis dans trois sous-centres. Le lycée mixte de Gounghin accueille 1 300 candidats pour la filière anglais et histoire-géographie.
Les épreuves de français et de mathématiques sont administrées au lycée Vénégré. Le lycée Song-Taaba accueille les filières techniques industrielles industrielle et tertiaires tertiaire, la philosophie, l’allemand et la physique chimie.
A l’issue de sa visite au centre de composition, le Directeur Général des examens et concours, Issa Ouédraogo a laissé entendre que ces épreuves sont organisées pour permettre à un certains nombre d’enseignants qui se trouvent dans les classes, les bureaux ou sur le terrain et qui ont besoin d’une promotion pour être reclassés, et appartenir aussi au corps des professeurs certifiés.
Au nombre des difficultés, « certains candidats sont venus trouver que leurs noms ne sont pas sur la liste », explique le Directeur général des examens et concours (DGEC), Issa Ouédraogo.
Selon monsieur Ouédraogo, ce problème est lié au fait que certains candidats ont déposé des dossiers incomplets et n’ont pas cherché à savoir si leurs dossiers ont été effectivement retenus.
Cependant, « ces derniers ont pu composer quitte à ce qu’ils nous fournissent un engagement pour qu’on puisse vérifier après s’ils ont effectivement déposé leurs dossiers dans les conditions exigées », affirme Christophe Beogo, président du jury du lycée mixte de Gounghin.
Selon Issa Ouédraogo, pour prendre part à cet examen professionnel, les conditions sont entre autres une ancienneté de cinq (05) ans dans l’exercice de son métier et avoir une licence ou tout autre diplôme équivalent.
Contrairement au concours professionnel où le nombre d’admissions est contingenté, cet examen professionnel est ouvert à tous les candidats qui remplissent les conditions et le nombre d’admission n’est pas limité.
L’examen offre la possibilité aux enseignants de la fonction publique admis d’être reclassés à une catégorie supérieure (A1) avec une augmentation du salaire.
Le titre de Professeur certifié leur sera également octroyé. « Il s’agit d’un examen professionnel. L’essentiel c’est d’avoir 10 de moyenne à l’écrit et à la pratique pour être admis”, précise Issa Ouédraogo, le Directeur général des examens et concours (DGEC).
Les candidats admissibles à l’écrit seront soumis à une épreuve pratique dès novembre prochain. Ceux qui n’auraient pas validé la phase pratique après deux essais, doivent composer à nouveau les épreuves écrites pour espérer avoir le CAPES.
Cet examen professionnel marque le début des examens et concours professionnels qu’organise le Ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).
Le 20 septembre prochain, les enseignants du préscolaire du primaire iront aussi à la conquête du Certificat supérieur d’aptitude pédagogique (CSAP).