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Burkina Faso : la classe politique satisfaite des échanges avec le premier ministre Albert Ouédraogo

Publié le samedi 27 aout 2022  |  Libreinfo.net
Chronogramme
© Autre presse par DR
Chronogramme des élections : le Premier ministre échange avec les autorités coutumières et religieuses
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Le chef du gouvernement a rencontré ce 26 août 2022, les différentes entités de la société burkinabè. Sur la table des discussions, était inscrit le chronogramme de la transition. Il s’est donc agi d’échanger avec ces personnes, sur comment tenir les élections à venir dans de bonnes conditions. Que ce soit les acteurs du monde rural, les leaders religieux et coutumiers ou la classe politique, chaque entité a salué la démarche du premier ministre Albert Ouédraogo. La classe politique parle d’une «inclusion» salutaire.

Ils sont rentrés dans la salle d’audience du premier ministère et sont tous ressortis heureux. Le chef du gouvernement Albert Ouédraogo a donc réussi à réjouir le cœur de toutes les personnalités avec qui il a discuté sur le recueillement de propositions pour actualiser le chronogramme de la Transition, ce 26 août.

Alassane Bala Sakandé, président du MPP et porte-parole de l’ex majorité présidentielle n’est pas passé par quatre chemins pour saluer l’initiative du premier ministre. « Nous avons félicité le premier ministre à 80% pour cette démarche», a-t-il déclaré à sa sortie d’audience, ajoutant que ce que la transition est en train de mettre en place est pour la classe politique.

Néanmoins, Bala Sakandé indique que les actions des autorités sont bonnes mais ne sont pas arrivées. « Ça commence à venir», dit-il. « Nous avons toujours prôné l’inclusion», affirme Alassane Bala Sakandé, le porte-parole de l’ex majorité présidentielle.

Éviter des contestations pendant les élections
L’ancien chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo n’a pas aussi caché sa satisfaction suite aux échanges. « Nous remercions le premier ministre pour cette démarche inclusive qui va permettre d’éviter des contestations pendant les élections à venir. C’est donc salutaire le fait qu’il ait consulté les partis politiques sur le chronogramme de la Transition », se réjouit le président du CDP Eddie Komboïgo.

« Nous allons aussi réfléchir»
Chez le porte-parole de l’ex opposition non affiliée (ONA), Pr Abdoulaye Soma, cette satisfaction est partagée. Il dit même être disposé à faire des propositions pour l’actualisation de l’agenda de la Transition. « Nous allons aussi réfléchir et faire des propositions pour ce qui est du Chronogramme de la transition », a fait savoir le Constitutionnaliste.

« Nous allons aussi réfléchir»
Chez le porte-parole de l’ex opposition non affiliée (ONA), Pr Abdoulaye Soma, cette satisfaction est partagée. Il dit même être disposé à faire des propositions pour l’actualisation de l’agenda de la Transition. « Nous allons aussi réfléchir et faire des propositions pour ce qui est du Chronogramme de la transition », a fait savoir le Constitutionnaliste.

Des dates précises dans au moins deux semaines
Luc Adolphe Tiao, ancien premier ministre sous Blaise Compaoré, a pu noter la positivité de l’atmosphère pendant les discussions. Cela sous-entend selon lui, que la classe politique a une même vision des choses.

Ce qui qui est intéressant, soutient-il, c’est que des consultations seront faites pour arrêter un agenda final de la transition, avec le comité technique qui sera mis en place. « Nous voulons que dans au moins deux semaines, l’agenda soit fixé avec des dates précises», a conclu Luc Adolphe Tiao, Président du Parti Rassemblement Patriotique pour le Développement (RPD).

« Je crois que nous devons être écoutés aussi»
Le président du Parti panafricain pour le salut (PPS), Abdoulaye Mossé, ancien député, a apprécié le fait que les partis créés après le 24 janvier 2022, date de la chute du régime de Roch Kaboré, soient inclus dans ces questions d’élections.

Il déclare ainsi: «Si dans l’inclusion il faut écouter tout le monde, je crois que nous devons être écoutés aussi. Nous, partis créés après le 24 janvier, avons des éléments pour faire avancer les choses sur le terrain», a fait noter Abdoulaye Moosé, porte-parole des partis créés après le 24 janvier.

A noter qu’au Burkina Faso, le référendum constitutionnel est prévu pour la fin de l’année 2024 et les élections générales en février 2025.

Par Nicolas Bazié
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